Depuis que le coronavirus a commencé, le monde enti[1]er s’est transformé, il faut reconnaître que notre vie n’est plus comme avant et que probablement, elle ne le sera jamais. Ce microbien a bel et bien tout changé. Si dans le passé, on aimait passer les moments conviviaux à s’embrasser et à se serrer, aujourd’hui, la vigilance a pris le dessus et les gens préfèrent adopter les gestes barrières plutôt que de trop se rapprocher et finalement donner plus de force au microbien. Les vaccins ont commencé à se propager dans l’ensemble de la planète. Les gens sont majoritairement vaccinés : une première puis une deuxième dose. Autant de mesures qui n’empêchent pas tout de même d’attraper le virus. Le but est de réduire son impact: éviter le décès des malades ou les cas de détérioration. Aujourd’hui, les chaînes télévisées nous promettent des comprimés pour traiter la Covid-19. Toute atteinte par la maladie serait traitée par des comprimés, une nouveauté dont on a rêvé depuis le début de la pandémie. Le présentateur Amr Adib, dans son programme Al-Hikaya (L’Histoire), a annoncé que l’affaire n’est qu’une question de temps et qu’elle sera réalisée avant la fin de l’année.
Ainsi, a-t-il fait une intervention avec Dr Abdel Hady Khedr, professeur d’immunologie à l’hôpital Robert Wood Johnson à New Jersey. Ce médecin a assuré qu’il y a un médicament qui sera sur le marché dans quelques semaines fabriqué par l’entreprise Merck, car le médicament a permis de freiner la mort à un taux quasi 100%. Il est fort probable que ce comprimé soit examiné par l’Organisation mondiale de la santé au début du mois de novembre, il sera disponible sur le marché avant la fin de l’année. Le comprimé devrait être administré au malade deux fois par jour durant une péri[1]ode de cinq jours. D’après les recommandations, il serait également administré à des malades non-hospitalisés dont la maladie est moyenne ou développée. Il est ainsi donné sans avoir à être hospitalisé.
La différence par rapport aux anciens médicaments : jadis, il fallait que les médicaments pour les cas développés soient administrés à l’hôpital ou encore nécessite des soins médicaux spécialisés à la maison. Bref, il fallait être accompagné d’infirmiers ou de médecins à la maison. Maintenant, ce médicament a facilité le processus : il n’est que pour les patients à risques. Quant aux jeunes et aux personnes en bonne santé, ils n’en auront pas besoin. L’Administration américaine a déjà acheté des doses pour traiter 1,7 million de malades. Le coût pour chaque malade est de 770 dollars pour chaque jour.





