Par : Soha Gaafar
Lorsque les nations évoquent l’excellence et le leadership, les Égyptiens se tiennent fièrement en première ligne. Les esprits égyptiens n’ont jamais connu de frontières géographiques : ils ont transcendé tous les défis pour bâtir une gloire qui résonne aujourd’hui au cœur des plus grandes institutions mondiales.
De Khaled El-Enany à la présidence de l’UNESCO, aux scientifiques égyptiens de la NASA, en passant par les médecins et chirurgiens ayant révolutionné la médecine en Europe et en Amérique, l’Égypte prouve, à maintes reprises, que son peuple est le prolongement naturel d’une civilisation qui façonne la gloire depuis des millénaires.
Il ne s’agit pas seulement de réussites individuelles, mais de la preuve vivante que l’Égypte exporte non seulement son histoire et ses arts, mais également un leadership et des esprits qui marquent le monde contemporain et préparent celui de demain.
Nous vous invitons à un voyage à travers ces personnalités égyptiennes qui ont atteint la gloire à l’étranger, des domaines de la science et de la diplomatie aux sphères de la culture et du leadership, afin de découvrir comment les Égyptiens continuent d’écrire de nouveaux chapitres de l’histoire de la civilisation… mais cette fois, sur la scène mondiale.
Khaled El-Enany, l’égyptologue qui a dirigé l’UNESCO

Le 6 octobre 2025, Khaled El-Enany a été élu Directeur général de l’UNESCO pour la période 2025-2029, succédant à la Française Audrey Azoulay. Il a obtenu 55 voix sur 58 lors du vote du Conseil exécutif, dépassant largement le seuil minimum de 30 voix requis pour l’emporter.
Avec cette victoire, El-Enany devient le 12ᵉ Directeur général de l’histoire de l’UNESCO, le premier Égyptien et Arabe à diriger l’organisation, ainsi que le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou-Mahtar M’Bow (1974-1987).
Lors de sa campagne électorale de 2023, El-Enany a présenté une vision réformiste fondée sur une « nouvelle perspective » visant à renforcer la présence de l’organisation et à étendre son influence mondiale, s’appuyant sur sa riche expérience de chercheur, de professeur d’université, de directeur de musée et d’ancien ministre.
Ghada Wali, une femme modèle digne d’une haute fonction aux Nations Unies

Dr Ghada Wali, ancienne ministre de la Solidarité sociale, a été choisie par le Secrétaire général António Guterres pour occuper le poste de Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ainsi que Directrice du siège de l’ONU à Vienne.
La nomination de Dr Ghada Wali à ce poste prestigieux confirme qu’elle incarne le modèle d’une femme compétente et digne des plus hautes responsabilités internationales.
Elle a souligné que cette nomination représente le couronnement des efforts menés par le ministère de la Solidarité sociale sous sa direction : une direction marquée par une gouvernance efficace, une grande expérience et des compétences qui lui permettent d’assumer cette mission essentielle, au service des États membres et de la lutte contre la criminalité, la drogue et la toxicomanie.
Mostafa El-Sayed, lauréat de la plus prestigieuse médaille américaine

Le savant égyptien Dr Mostafa El-Sayed a reçu la plus haute distinction scientifique américaine en chimie en 2007, lors d’une cérémonie organisée à la Maison Blanche en septembre 2008. Il a également été décoré de la Médaille nationale de la science, de la technologie et de l’innovation, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la recherche.
Cette distinction vient saluer un parcours marqué par près de cent innovations, une influence majeure sur la pensée scientifique, et une direction remarquable d’institutions et de départements universitaires prestigieux aux États-Unis.
Dr El-Sayed a été honoré pour ses travaux sur les propriétés électroniques et optiques des nanomatériaux, ainsi que pour leurs applications en nanocatalyse et en nanomédecine. Il a également été salué pour son engagement humanitaire en faveur de la transmission du savoir et pour son rôle dans la formation de futurs leaders scientifiques.
Mohamed El-Erian, un conseiller économique international sans pareil

Mohamed El-Erian est président du Queen’s College de Cambridge et professeur de pratique à la Wharton Business School. Il est également conseiller économique auprès d’Allianz et de Gramercy Fund Management, et siège aux conseils d’administration de Barclays, du NBER et d’Under Armour, entre autres.
Au début de sa carrière, M. El-Erian a travaillé pendant quinze ans au Fonds monétaire international avant de rejoindre PIMCO, où il a occupé les postes de PDG et de co-directeur des investissements. Il a également été nommé président du Conseil présidentiel pour le développement mondial sous l’administration de Barack Obama.
Farouk El-Baz, le « Seigneur de la Lune »

Farouk El-Baz est un géologue égypto-américain mondialement reconnu. Spécialiste de la topographie lunaire et de la géologie terrestre, il a dirigé l’équipe de planification géologique des missions Apollo et a marqué durablement l’histoire de la conquête spatiale.
El-Baz a étudié des milliers de photographies de la surface lunaire ; après avoir analysé 2 600 images, il a identifié seize sites propices à l’alunissage, selon la nature et la répartition des roches.
Pendant six ans, il a exercé les fonctions de Secrétaire général du comité de sélection des sites d’alunissage d’Apollo, dirigé l’équipe de formation des astronautes, et, en 1973, il a été nommé chercheur principal pour les observations visuelles et la photographie géologique.
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Quand le FMI a choisi Mohamed Maït pour son Conseil d’administration

Dr Mohamed Maït, ancien ministre égyptien des Finances, a été élu administrateur et membre du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), représentant le Groupe arabe et les Maldives. Il succède au Dr Mahmoud Mohieldin, qui a occupé ce poste durant deux mandats depuis 2020.
La nomination de Dr Maït à ce poste de haut rang témoigne de la confiance du Groupe arabe et de la reconnaissance internationale de ses compétences. Son élection au sein du FMI illustre la continuité de la présence égyptienne dans les grandes instances économiques mondiales.





