Par Abdel Razek Tawfik
(Rédacteur en chef d’Al-Gomhouriya )
Beaucoup de messages sont nés suite au fonctionnement du centre de correction et de réhabilitation de la cité de Badr. Il est le deuxième centre en son genre après celui de Wadi Al-Natroun qui avait été inauguré au mois d’octobre dernier. Il s’agit de la cristallisation de la philosophie de l’Egypte qui avance à pas fermes et avec une vision claire pour assurer une vie digne à ses fils partout qu’ils soient des forçats, condamnés par la loi et la justice ou non. L’objectif est d’ancrer les valeurs des droits de l’Homme, voire d’appliquer le concept égyptien quant aux droits de l’Homme. En application des directives présidentielles, le ministère de l’Intérieur connaît un véritable essor sur tous les plans, notamment le plan sécuritaire.
Le système de correction et de réhabilitation révèle avec force et confiance que nous sommes face à une vie différente et intégrale. Bref, il s’agit d’un système qui offre un parrainage complet aux détenus pour forger à nouveau leur personnalité sur des bases modernes pour les réinsérer dans la société et pour les protéger ainsi que leurs familles.
En fin de compte, ils doivent devenir de bons citoyens pour la société. En vérité, l’Egypte – sous la houlette du Président Abdel Fattah Al-Sissi – connaît un énorme développement et une véritable modernisation dans son histoire. Cette épopée se caractérise surtout par le développement de l’être humain tout en favorisant une vie digne et décente à tous les citoyens sans aucune distinction. Les centres de correction et de réhabilitation qui respectent les critères des droits de l’Homme prouvent que la vie digne et décente est un droit à tous, à tous les Egyptiens.
Un Etat singulier et grandiose
«Une vie décente» pour tous les Egyptiens constitue une croyance, un mode de vie, une approche ainsi que le noyau de la Constitution égyptienne. En effet, les plus hautes autorités ont une priorité majeure laquelle est : bâtir et forger l’être humain tout en garantissant ses droits dans le cadre du concept intégral des droits de l’Homme. Sachons que l’Egypte sous la houlette du Président Al-Sissi est un Etat singulier et grandiose et qu’il réalise des exploits inédits, veillant à mettre en place une harmonie et une complémentarité entre les composantes de l’épopée de construction, de développement et d’épanouissement du citoyen égyptien. D’où l’Etat a visé deux dossiers majeurs : accorder un vif intérêt à la construction, l’urbanisation, aux mégaprojets nationaux. En même temps, il a accordé un intérêt inédit à l’épanouissement de l’être humain. Ainsi, l’Etat a-t-il cherché à ancrer l’idée de l’intérêt donné aux êtres humains et aux constructions sur un même pied d’égalité, alors que dans tous les secteurs, des exploits se poursuivent.
«La Semaine de la Haute-Egypte»
Il y a quelques jours, nous avions rendez-vous avec «La Semaine de la Haute-Egypte», qui s’est déroulé dans les gouvernorats d’Assiout, de Qéna, de Touchka, et d’Assouan. Les événements se sont tenus au cœur des gouvernorats de la HauteEgypte qui ont souffert de la marginalisation, de la privation, de l’abandon pendant près de quatre décennies. La Semaine de la Haute-Egypte a été marquée par l’inauguration de projets titanesques dans tous les domaines et elle a cristallisé les exploits réalisés par les Egyptiens et déployé des efforts pour alléger leurs souffrances et leur favoriser les services appropriés et une vie décente.
Le projet de développement et de modernisation de la campagne est l’un des projets titanesques et grandioses. Un exemple concret de l’intérêt accordé par l’administration politique à favoriser une vie digne au citoyen ordinaire, tout en compensant les gouvernorats de Haute-Egypte, après des décennies d’abandon.
Image radieuse de la Nouvelle République
Puis, suite à cette semaine, une autre image lumineuse s’est affichée, voire une image radieuse de la Nouvelle République : il s’agit du fonctionnement du centre de correction et de réhabilitation de la cité de Badr, relevant du secteur de la protection sociétale au ministère de l’Intérieur pour ancrer un nouveau concept exceptionnel dans un Etat développé et qui va de pair avec l’intérêt accordé par l’Etat aux droits de l’Homme que le citoyen soit détenu ou non. Depuis près de deux mois, il y a eu le fonctionnement préliminaire du centre de correction et de réhabilitation de Wadi Al-Natroun. Il s’agit de la date du 28 octobre 2021, ce qui révèle que nous sommes face à une véritable approche adoptée par le ministère de l’Intérieur pour ancrer les principes des droits de l’Homme dans toute action sécuritaire. En septembre 2021, le Président Al-Sissi a lancé une stratégie nationale des droits de l’Homme, et les centres de correction et de réhabilitation s’étendent sur l’ensemble du territoire et constituent une véritable cristallisation sur le plan stratégique national des droits de l’Homme.
Vision intégrale et plan génial
En vérité, il y a une vision intégrale et un plan génial en vue de bâtir des centres de correction et de réhabilitation au niveau de la République, pour en faire une alternative aux institutions pénales traditionnelles avec leur ancienne forme, de sorte à ce que ces nouveaux lieux soient au service de zones géographiques diverses. L’objectif est de faciliter les visites des familles égyptiennes à leurs proches détenus. Les objectifs et la vision desdits centres constituent une cristallisation des directives du Président Al-Sissi.
Des directives qui visent à favoriser les droits de l’Homme suivant les critères internationaux. Il s’agit également d’un exemple hors pair qui reflète les horizons de modernisation et de développement non seulement dans les institutions pénales sur les plans régional et international, mais aussi au niveau de la stratégie sécuritaire contemporaine du ministère de l’Intérieur.
Préserver la dignité des détenus
Nous parcourons les composantes des centres de réhabilitation et de réforme, plus récemment à Badr, cela reflète l’intérêt de l’Égypte à établir le concept universel des droits de l’Homme, qui est devenu un mode de vie dans l’État égyptien, dont l’attention et les priorités ont été de préserver la dignité de ses fils même s’ils sont condamnés par des décisions judiciaires et juridiques au sein de ces centres modernes, tout en leur offrant une vie décente, un traitement humain élevé, la réadaptation, la formation et la réintégration dans la société. En fait, nous sommes face à une vision et une stratégie pour ramener le détenu dans les centres de réadaptation. Il a tous les moyens d’une vie normale grâce à des installations humanitaires de haut niveau, et une qualité de vie élevée. Il dispose également de tous les moyens de subsistance, de soins, d’attention et de fourniture de services de santé par le biais d’hôpitaux et de centres médicaux au sein des centres de correction et de réhabilitation.
Complexe médical moderne de 175 lits
Le centre de réhabilitation de Badr, par exemple, comprend un complexe médical moderne de 175 lits avec 18 salles de soins intensifs. Les dispositifs médicaux modernes, peut-être les plus modernes dans le monde de la radiologie, de la chirurgie, des salles d’opération et des dispositifs médicaux pour la découverte et la prédiction des tumeurs du sein dans un centre spécial pour la santé des femmes à l’intérieur de la prison, un centre de traitement de la toxicomanie, et des conseils sur le dernier niveau et dans une méthode scientifique avancée, réhabilitent le détenu et le retirent complètement de la drogue thérapeutiquement et psychologiquement. L’inclusion de centres de correction et de réhabilitation dans un centre de santé pour femmes et l’attention portée à leur traitement est un message noble et puissant qui incarne les normes les plus élevées en matière de droits de l’Homme. En outre, les femmes ont une grande part d’intérêt pour les soins de leur enfant, l’attribution de centres de santé de suivi, d’aires de jeux et de crèches. Ce qui est également important, c’est le niveau de nutrition et d’attention aux clients et l’existence d’un registre qui comprend l’évaluation de leurs problèmes sociaux et psychologiques pour chacun d’eux : pour évaluer, qualifier et réformer correctement sur des bases scientifiques.
Mosquée et église, Imams et prêtres
Le niveau des mesures préventives, la résidence, la subsistance et les ateliers pour l’enseignement de l’artisanat, sont également parmi les outils de pointe qui permettent aux experts de leur apprendre une profession, en plus de l’équilibre culturel, éducatif, religieux et technique, il y a la mosquée, l’église, les imams et les prêtres, qui contribuent à la réforme et à la réhabilitation, et il y a aussi un lieu récréatif pour des passe-temps et des terrains de sports, de jeux avancés et modernes.
Le détenu peut terminer ses études et recevoir les diplômes les plus élevés, baccalauréat, maîtrise et doctorat, et l’État a libéré un grand nombre de détenus et les a réintégrés dans la société selon une vision scientifique moderne pour s’assurer qu’ils ne reviennent plus à des comportements négatifs qui nécessitent une punition légale et judiciaire.
Ce qui est nouveau dans les centres de correction et de réhabilitation, c’est l’étude de la personnalité du détenu, une étude complète pour connaître ses inclinations et ses tendances et déterminer la méthode appropriée pour évaluer son comportement et ses concepts avec l’aide de psychologues et de sociologues. Ce qui est également nouveau et conforme au concept global des droits de l’Homme et aux normes internationales, c’est l’attention portée au handicap des détenus des centres de correction et de réhabilitation. Ils reçoivent une part importante des soins en étant hébergés dans les installations des centres et grâce aux plans de traitement et d’orientation adaptés à leur état de santé.
Bâtir une grande Nation
Les nouveaux centres n’ont laissé aucun besoin, attention ou ordre relatifs aux droits du détenu tout a été fourni selon les normes et les spécifications les plus élevées. Les centres de réforme et de réhabilitation de Wadi Al-Natroun et de Badr accueillent 15 anciennes prisons traditionnelles. De nombreux centres de correction et de réhabilitation seront mis en place pour éviter que les familles des détenus ne souffrent pas lorsqu’elles rendent visite à leurs proches à l’endroit le plus proche d’eux géographiquement.
Les choses les plus importantes que nous tirons du démarrage et de l’exploitation expérimentale du Centre de correction et de réhabilitation à Badr City, c’est que l’administration veut réaliser une vie décente à tous les Égyptiens, qu’il s’agisse de l’être humain égyptien naturel ou du citoyen égyptien qui est condamné par la loi dans lesdits centres. Il s’agit d’une véritable traduction de la stratégie nationale pour les droits de l’Homme et qui se conforme aux paroles, aux actes et aux réalisations de l’Etat sur le terrain. L’Egypte est en train de bâtir une grande nation et de forger un citoyen qui mène une vie digne et décente qui respecte les droits de l’Homme. L’Egypte a le droit d’être fière de tous les exploits déjà réalisés. Vive l’Égypte !





