La fondation “Des jeunes qui aiment l’Egypte”, présidée par M. Ahmed Fathy, a organisé et tenue une conférence sous le titre De Paris à Stockholm à Sharm El Cheikh. La rencontre a été animée par Mme Inger Andersen, directrice exécutive du programme des Nations Unies pour l’environnement, Dr Yasmin Fouadg, ministre égyptienne de l’Environnement et Mme Johanna Lissinger, ambassadrice de Stockholm pour la jeunesse. Nombres de responsables et parties concernées ont assisté à la conférence.
La conférence s’est penchée sur les jeunes, en tant que partenaires pour le changement, ainsi que les hommes d’affaires, les jeunes créateurs les plus touchés par les effets des changements climatiques. A noter que les jeunes multiplient leurs efforts en utilisant leurs compétences pour accélérer l’action climatique partant de l’accord de Paris, passant par Stockholm et le feront jusqu’à Charm El Cheikh.
La conférence permettra de créer un espace ou on donne la parole aux jeunes et les entendre tout en prenant conscience de leurs appels et préoccupations. La rencontre visait à travailler sur Stockholm et comment Stockholm + 50 pourrait contribuer à la COP27 et ce à travers un plan de travail et des activités clairs et se concentrer sur l’objectif de l’Accord de Paris quant à maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés, et de mener des efforts encore plus poussés pour limiter cette augmentation à 1,5 degré. La conférence a pour objectif d’encourager la jeunesse à prendre des procédures sérieuses afin d’atteindre cet objectif. Mme Andersen a réaffirmé l’importance du rôle des jeunes et l’intégration dans l’action climatique.
De son côté Mme Lissinger, a souligné la difficulté de permettre aux jeunes de participer à Stockholm +50 dans la lumière des méthodes de flux de travail de l’ONU pour leur participation et qui n’ont pas été atteint complètement, ce qui rend difficile l’obtention du taux de participation souhaité des jeunes, un fait qui devrait changer, pour réussir cette ambition.
Elle a ajouté que le système a besoin de changer pour permettre aux jeunes de participer aux processus de discussions officielles, outre le besoin d’un changement majeur en ce qui concerne les méthodes de mise en place des accords à plusieurs parties pour permettre aux jeunes de participer d’une manière plus active.
Se penchant également sur les difficultés, le conseiller à la jeunesse du Secrétaire général de l’ONU sur le changement climatique, M. Vladislav Kaymen, a noté que les représentants de la jeunesse étaient des volontaires travaillant sur l’agenda du changement climatique, alors qu’ils ont retrouvé des difficultés au niveau des logistiques comme le voyage, les visas, l’hébergement, ce qui rendait vraiment difficile de représenter la communauté des jeunes. C’est ainsi que le conseiller a souhaité de voir au futur plus de soutien, qui est nécessaire pour la participation à la COP 27 afin d’encourager la participation des jeunes.
Par contre, Dr Yasmine Fouad s’est penché sur quelques points concernant la COP27, qui sera concentré de plus sur la phase d’exécution et la présentation des modèles réussis et qui pourront être adoptés par les autres, ce qui permettra aux jeunes de participer de plus et de manière plus dynamique au futur. Dr Fouad a également appelé à accorder un intérêt à soutenir les agriculteurs, pêcheurs et femmes.
De son côté, Mme Natalie Mangondo, qui fait partie des boursiers des champions du climat 2022 a ajouté que les jeunes seront les plus touchés par le changement climatique et souhaitent de toute urgence passer de la rhétorique à l’action. Les jeunes veulent voir des financements pour des actions ciblant les jeunes, en Afrique, ajoute-t-elle. Les jeunes doivent être vraiment importants, mais cela ne se reflète pas dans le fait de travailler sur des événements de haut niveau. Les jeunes aimeraient voir la COP27 comme une conférence pour mettre en œuvre et développer des initiatives de microfinance pour les jeunes.