Le rapport Fjord Trends 2022 présente une analyse des comportements humains qui influeront sur la société, la culture et les activités des individus, compte tenu des nouvelles tendances qui régissent le parcours des gens sur les réseaux sociaux. Désormais, il est très facile d’influencer le public, via des trends, qui circulent très rapidement partout, ce qui peut causer des confusions. Ceci dit, les parties concernées tendent à repenser leurs approches, pour bien expliquer aux gens et mettre au clair, la dangerosité des chaos de fatwas émises parfois, et qui – sans s’assurer de leur fausseté ou de leur authenticité – permettent de créer des trends qui s’introduisent dans votre assiette. Lame à double tranchant, les trends deviendront-ils un des outils des guerres futuristes ?
L’indice international des fatwas (GFI) relevant de la Maison égyptienne de Fatwa, a donné un coup de projecteur – dans le cadre des analyses faites pour les soi-disant “fatwas des trends” et les questions religieuses – sur l’importance du rôle que jouent les organes de fatwas dans le monde depuis le début du nouveau siècle.
En fait, les guerres sur le terrain et les affrontements armés ont commencé à reculer. Ils ont été remplacés par des guerres électroniques et par celles des 4e et 5e générations, débouchant sur ce que l’on appelle à présent les “trends”, qui commercialisent l’opinion publique à travers des fatwas et des sujets, ainsi que des commentaires, des répliques puis des réponses à ces répliques et ainsi de suite.
Ledit indice révèle – dans un rapport – que plus de 90% des sujets ou des fatwas des trends visent actuellement à dominer les esprits au lieu d’occuper les terres par des armées. Ces trends constituent une sorte de guerre par procuration, ou donc des «guerres de 6e génération», qui ressemblent tellement à ce qui s’est passé sur diverses plateformes de médias sociaux lors des soi-disant “révolutions du printemps arabe” en 2011 dans plusieurs pays arabes, et qui ont été motivées par des appels, des revendications et des manifestations, qui – plus tard – ont prouvé qu’ils étaient financés pour servir des agendas étrangers via les plateformes sociales.
Comment donc la Maison de Fatwa traite-t-elle avec ces trends pour emboîter le pas aux évolutions technologiques conformément aux critères scientifiques ? L’indice des fatwas souligne qu’après un suivi minutieux de tout ce qui est survenu sur la scène religieuse mondiale, lors des trois derniers mois, soient-ils des fatwas qui ont fait des trends, ou des questions qui ont exigé l’émission de fatwas urgentes, la Maison de Fatwa a donc déduit qu’il faudrait faire attention à deux points importants : le premier est d’emboîter le pas aux dernières évolutions, notamment technologiques et numériques. Et deuxièmement, il faut tenir en compte du fikh (jurisprudence) de la réalité et d’accorder la priorité à l’intérêt de la nation actuelle lors de l’émission d’une fatwa sur des sujets ou des événements qui peuvent causer la confusion ou conduire à la déstabilisation des principes et des idées, ou bien causer la confusion des personnes, après de nombreuses questions liées à ces sujets. Il ne faut donc pas courir derrière chaque trend. Il faut prendre une décision dans cette affaire ou publier une déclaration qui clarifie la question qui préoccupe les esprits, et ce, sur la base d’une authentique fatwa légitime, conformément à une méthodologie scientifique moderne.
Il n’y a point de preuve sur ce qui précède, que la fatwa émise par Dar Al-Iftaa, concernant la falsification des certificats de vaccination contre le coronavirus. Cette fatwa a suscité de nombreux éloges et a fait le tour de toutes les plateformes sociales égyptiennes et arabes en même temps, tant qu’elle a été émise à un timing parfait et a touché les gens, tout en mettant fin aux divergences suscitées à cet égard. Dar Al-Iftaa a affirmé que “la falsification des certificats prouvant qu’une personne a reçu le vaccin contre le coronavirus, est interdite par la charia, car elle comprend des mensonges et de nombreuses formes de corruption et de vices. Le péché qui en découle incombe à la personne qui a utilisé ces certificats falsifiés et à celle qui les a forgés.