Par: Hanaa Khachaba
Le journaliste et analyste politique Diaa Rachwan a commenté la vague croissante de reconnaissances européennes de l’Etat palestinien, ainsi que la conférence onusienne tenue à New York.Lors d’une intervention dans l’émission Studio Extra sur la chaîne Extra News, animée par Lama Gabriele, il a déclaré :« Avant de parler de l’impact concret de cette décision sur le terrain, il faut comprendre la nature même du conflit. Est-ce un affrontement qui se règle par un coup décisif, comme dans un match de boxe ? »Rachwan a rappelé que l’occupation israélienne de la Palestine remonte à 1948, mais que rien ne s’est fait du jour au lendemain. « Même la dégradation de l’image et du statut international d’Israël, notamment auprès des pays européens, est le fruit d’un processus long », a-t-il ajouté, soulignant la complexité multidimensionnelle de ce conflit : palestinienne, égyptienne, jordanienne, syrienne, arabe, islamique et internationale.Selon lui, l’évolution actuelle doit être replacée dans une perspective historique longue :« Le premier congrès sioniste s’est tenu en 1897, puis est venu la Déclaration Balfour en 1917. Nous parlons ici de décennies de transformations, de luttes et d’affrontements. Ainsi, chaque reconnaissance de l’État palestinien, même si elle paraît modeste, s’inscrit dans une dynamique cumulative. Ce n’est pas un geste vide, mais une avancée réelle. »