Le Premier ministre Moustafa Madbouli a déclaré jeudi que l’État égyptien disposait d’une stratégie nationale pour maximiser ses capacités à générer de l’énergie propre, faisant état des directives du président Abdel Fattah Al-Sissi pour renforcer les efforts dans les projets d’hydrogène vert comme source prometteuse d’énergie dans un avenir proche, à la lumière de l’intérêt mondial croissant, pour que l’Egypte devienne un Corridor d’Energie propre.
Le chef du gouvernement a aussi souligné les directives présidentielles pour maximiser les composantes locales du système de production d’hydrogène vert en Egypte.
M. Madbouli a fait ces déclarations alors qu’il assiste, au siège du Cabinet dans la nouvelle ville d’El Alamein, à la cérémonie de signature de sept nouveaux mémorandums d’entente pour mettre en œuvre des projets d’établissement de complexes industriels dans le but de produire de l’hydrogène vert dans la zone industrielle d’Ain Sokhna, entre plusieurs parties gouvernementales, représentées par l’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables, l’Autorité générale de la zone économique du canal de Suez, la Société égyptienne de transport et de distribution d’électricité et le Fonds souverain égyptien, d’une part, et 7 sociétés et alliances mondiales de premier plan dans le production d’énergie nouvelle et renouvelable d’autre part.
Pour sa part, le ministre de l’Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Chaker a souligné que le secteur de l’électricité bénéficiait d’un grand soutien de la part de la direction politique qui place la question de l’énergie électrique en tête de ses priorités vu qu’elle est le pilier du développement dans divers domaines économiques et sociaux.
Il a précisé que la stratégie de l’État visait à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de l’électricité, à diversifier les sources de production d’énergie électrique et à tirer profit des richesses naturelles du pays, en particulier les sources d’énergie nouvelles et renouvelables.