La liberté est une notion agréable à l’âme humaine et une valeur noble qui affirme l’humanité de l’homme. C’est pourquoi il n’y a pas d’inconvénient à ce que chacun la cherche en sacrifiant, dans ce but, ce qui est précieux et en soutenant toute personne qui lève son étendard et la défend, d’après islamweb.net.
L’Islam, pour sa part, protège et défend la liberté. Il a libéré la femme de l’humiliation, de la honte et du déshonneur dans lesquels elle vivait à l’époque préislamique et l’a conduite jusqu’au sanctuaire du respect, de la dignité et de l’honneur, que cette femme soit fille, sœur, mère ou épouse.
Les appels à la libération de la femme :
Sont apparus dans les pays islamiques des appels à la libération de la femme, mais ces appels visent, à vrai dire, à la décadence et au laxisme social et moral. Ces appels ont commencé par l’incitation de la femme à abandonner le voile islamique qui cache ses atours et préserve aussi bien son honneur que sa dignité. De même, ces appels ont incité la femme à sortir de chez elle sous couvert de nombreux prétextes, comme le travail ou l’égalité avec l’homme, en se mêlant aux hommes de manière obscène sans aucune règle morale ou religieuse. Tous ces facteurs ont entraîné le manque de pudeur, la perte de la chasteté et la chute dans le vice, ce qui porte préjudice au foyer, à la famille et à la société.
Dans leurs appels, ces mouvements n’ont pas respecté l’équilibre entre les devoirs de la femme dans son foyer et ses responsabilités en dehors. Un tel déséquilibre a affecté la fondation de la famille, privé les enfants d’une vie familiale calme et privé le foyer de celle qui en est responsable.
Ces appels à la libération de la femme, en incitant à l’égalité et à la liberté, dégoûtent la femme de l’autorité de l’homme. Ils la mènent ainsi à s’insurger contre l’homme, contre les traditions et contre les liens familiaux. Tout cela entraîne la ruine de la famille et de la société, comme le confirme la réalité.
Il est triste que beaucoup de musulmanes aient été éblouies par l’éclat de ces appels en croyant qu’ils lui permettraient de trouver le bonheur et la béatitude. Ces sentiments résultent des mauvaises conditions dans lesquelles vivent les femmes dans beaucoup de pays islamiques liant certaines coutumes non conformes à la Charia à l’Islam, comme la domination de l’homme sur la femme sous prétexte de sa responsabilité envers elle, en la privant de ses droits et en refusant de l’associer à sa réflexion sous prétexte de la déficience de sa raison.
En outre, l’admiration pour ces appels est également due à l’ignorance de la femme des enseignements de sa religion, au fait qu’elle ne sache pas ce qui lui est utile, et à sa submersion dans les idées destructrices de sa raison et de son foyer comme les appels à la libération. Citons aussi le mouvement colonialiste prenant pour cible le monde islamique, ainsi que les tentatives de destruction intellectuelle et sociale déployées par les ennemis de l’Islam, ce qui est connu sous le nom d’invasion intellectuelle.
L’Islam et la libération de la femme
Que toute femme ayant été séduite par ces appels, y ayant cru et les ayant suivis, sache que l’Islam a libéré la femme, a préservé ses droits, lui a garanti le fait d’être à l’abri des mauvais traitements de l’homme et lui a permis de développer ses compétences et ses facultés innées.
L’Islam a accordé à la femme ses droits économiques. Il lui a donné droit à une part de l’héritage, ce dont elle était privée auparavant, et lui a même parfois donné une part égale à celle de l’homme.
Il défend ses droits sociaux en lui donnant la liberté de choisir son mari et même de demander le divorce en cas d’impossibilité de poursuivre la vie conjugale. La femme a aussi le droit de garde des enfants. De plus, dans le but de préserver sa chasteté, sa dignité et son honneur, il lui a ordonné de porter le voile et de se dissimuler aux regards malsains. Il a chargé l’homme de subvenir à ses besoins même si elle est riche pour ne pas être contrainte de sortir pour travailler. Si elle se trouve obligée de sortir pour travailler, on ne peut rien lui reprocher.