Droits du malade :
La relation qui existe entre le médecin et son patient repose sur un ensemble d’éthiques dont la confiance, l’honnêteté, la sincérité, la confidentialité et la transparence dans l’échange des informations. Parmi les principes médicaux reconnus il y a le fait que le patient a, avant tout le monde, le droit de connaître la nature de la maladie dont il souffre ainsi que ses causes, ses symptômes et les résultats des tests de laboratoire la concernant sans parler des complications qui peuvent s’en suivre, des possibilités de sa guérison ou de sa mort et de bien d’autres informations de ce genre et qui donnent lieu à des actes de la part du patient tels l’élaboration de son testament, la remise aux autres des dépôts qu’ils lui ont confiés, le paiement de ses dettes et autres, selon islamweb.net.
Il ne fait aucun doute que la révélation au patient du caractère incurable de sa maladie n’est pas facile. Au contraire, cela demande du médecin beaucoup de patience et autant de sagesse. Mais, avant tout, il doit suivre quelques étapes et prendre un certain nombre de mesures qui se résument ainsi :
– être familier avec le diagnostic de la maladie et des procédures thérapeutiques disponibles.
– préparer le patient psychologiquement pour recevoir des informations sur sa maladie.
– demander au patient ce qu’il sait au sujet de sa maladie avant de le mettre au fait de cette dernière.
– faire preuve de sagesse dans le choix et la quantité des informations à révéler au patient.
– choisir, pour s’adresser au patient, un langage qui lui soit clair et compréhensible et sur un ton qui témoigne de l’attention, de la sympathie, de la compassion et de l’apitoiement.
– laisser au patient suffisamment de temps pour digérer les informations qui lui sont fournies.
– répondre à ses questions de façon claire, calme et attentionnée même si celles-ci sont superficielles, ou n’ont rien à voir directement avec la maladie.
– rappeler au patient la miséricorde du Tout-Puissant et sa capacité à guérir toutes sortes de maladies et que la guérison ne dépend que de Lui et Lui Seul. Il est souhaitable, dans ce cadre, de lui faire part de cas incurables que le Tout-Puissant a guéris après que les médecins en ont désespérés mais en prenant soin, toutefois, de ne pas susciter chez lui un faux sentiment qu’il va inévitablement récupérer, parce que cela pourrait l’inciter à reporter certaines des actions qu’il souhaitait effectuer, ou que la religion lui impose de faire à l’approche de sa mort.
– suivre constamment l’état du patient, jusqu’au dernier moment de sa vie, quel qu’en soit la durée étant donné que certaines maladies incurables peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années (durée de la vie végétative, la mort cérébrale, etc.).