Récemment, les réseaux sociaux et la presse ont mis en exergue une nouvelle invention par des jeunes étudiantes de la faculté d’ingénierie de l’Université américaine en Egypte. Il s’agit du béton auto-lumineux. Les changements climatiques et les mises en garde de manque des sources d’énergie, ont poussé quatre jeunes filles de la faculté d’ingénierie à travailler sur un projet de béton, capable d’absorber l’énergie le matin pour être utilisée le soir.
Mayar Khairy, 24 ans, une des quatre jeunes filles, raconte être en dernière année à la faculté au département de construction. Avec ses collègues, Zeinab Abdel Aziz, Fatma El Nafaly et Mena Soliman, les jeunes ardentes ont travaillé pendant 4 mois sur leur projet.
Mayar avoue qu’elles sont conscientes des dangers que posent les changements climatiques et le manque des sources d’énergie, outre les guerres qui sont en cours, c’est pourquoi l’équipe a choisit le domaine de l’énergie renouvelable pour leur projet.
Elle ajoute que le projet se base sur l’idée de l’énergie renouvelable, tout en préservant l’environnement et faire face aux changements climatiques et ce en développant un béton qui génère de l’électricité de l’énergie solaire.
Pourquoi l’énergie solaire? Une question à la quelle répond Mayar en expliquant que l’énergie solaire est une des sources d’énergie propre et renouvelable, ce qui garantit la durabilité de leur projet.
Pour expliquer le projet, Mayar indique que le béton absorbe l’énergie solaire pendant la journée, pour la retransmettre le soir pour
illuminer les espaces, ce qui réduira la consommation de l’électricité et contribuera à la protection de l’environnement.
Toute idée rencontre des obstacles. Se penchant sur ce fait, la jeune étudiante d’ingénierie indique que l’équipe avait rencontré nombres d’obstacles, parmi eux, les matières chimiques utilisées dans le projet et qui devaient être testées, notamment qu’il n’existe pas de précédentes études dans ce domaine. Les quatre étudiantes ont du testé ces matières dans les laboratoires de certaines universités égyptiennes, comme Ain Shams.
Toutefois, Mayar explique qu’elles ont utilisé des matières de sorte qu’elles ne soient pas affectées par des conditions extérieures comme les voitures.
Pour elles, il ne s’agit pas uniquement d’un projet de fin d’études, les jeunes filles espèrent voir leur projet être appliqué, notamment avec cette période de construction qui est en cours pour les projets nationaux.
Leur projet, non seulement a eu une mention excellente au forum EURECA tenu à l’Université américaine en Egypte, et elles ont également été invitées à participer à la rencontre annuelle du
conseil des recherches du transport tenue à Washington, ce qui leur a consolidé avec une expérience dans le domaine du transport.