
Du cœur du Caire à New York, les œuvres de 10 plasticiens égyptiens ont traversé les frontières, vers la capitale de l’art moderne, dans un message créatif qu’ils ont adressé à son public et aux artistes pour connaître leur créativité et favoriser le développement du mouvement artistique égyptien contemporain.
A la galerie « Safira and Fanchoura » de New York, l’exposition « Un pont artistique entre l’Egypte et New York» est le fruit d’une coopération égypto-américaine. L’exposition est organisée par l’artiste égyptienne Chérine Badr, fondatrice et PDG d’Art Today, et Alessanda Savera, présidente et conservatrice de Savera Gallery et Fanchoura. L’exposition présente une collection diversifiée d’œuvres d’art de dix artistes égyptiens.

Sous le patronage du ministère du Tourisme et des Antiquités représenté par l’Autorité générale égyptienne de la promotion du tourisme, et le bureau régional des Nations Unies.
L’exposition collective comprend les œuvres de 10 artistes égyptiens, qui sont : Alia Al- Jaridy, Asmaa Al-Nawawi, Imad Abdel-Wahab, Khaled Hafez et Lina Osama, ainsi que Maryam Abu Talib, Muhanni Yaoud, Mohamed Munisir, Sabah Naeem et Tariq Al-Sheikh, qui présentent une « collection » artistique qui reflète la créativité et la diversité culturelle qui caractérisent l’art égyptien contemporain.
Du côté égyptien, l’organisatrice de l’exposition, Chérine Badr a déclaré : « L’Egypte est célèbre pour son art auprès du public occidental et des artistes étrangers. Alors qu’ils ne connaissent pas les tendances du mouvement moderne en Egypte. Le mouvement artistique en Egypte a connu un grand essor au cours des dernières années. D’ici, l’idée de l’exposition provient et vise à mettre en lumière les talents d’artistes égyptiens contemporains qui présentent des visions innovantes mêlant le passé au présent, reflétant leur expérience créative contemporaine, ce qui montre à quel point ils sont le fruit des conditions sociales et culturelles qui les entourent et enrichissent leur conscience.


Les œuvres des artistes participants s’articulent autour de l’abstrait, du surréalisme et de l’expressionnisme. Selon la brochure de l’exposition, vient le travail de l’artiste Asmaa Al-Nawawi, dans lequel la femme apparaît comme une entité plastique avec sa propre unicité, car elle est une clé principale de son monde symbolique et philosophique.

De son côté, Amr El-Kady, le président exécutif de l’Autorité générale égyptienne de la promotion du tourisme, a indiqué que le parrainage de cette exposition par l’autorité s’inscrit dans le cadre de la stratégie médiatique de la promotion du tourisme en Egypte. L’un de ses objectifs est de mettre en lumière la destination égyptienne en tant que destination dynamique et moderne. Cette exposition reflète le développement du mouvement artistique égyptien contemporain et met en valeur les talents d’artistes égyptiens qui présentent une vision innovante et diversifiée de l’art contemporain.
Parmi les artistes participantes, la plasticienne Lina Ossama qui incarne la déesse « Hathor », considérée comme un symbole d’amour, de joie et de féminité dans l’Egypte ancienne, dans le style figuratif de l’artiste au surréalisme rêveur.
Hathor voyage à travers le temps jusqu’à la ville contemporaine du Caire avec son célèbre instrument de musique, le sistre, pour répandre l’espoir et la sécurité. Elle est accompagnée dans son voyage par l’oiseau rakhit, qui représentait l’honorable peuple égyptien dans l’art égyptien ancien.