L’Egypte, amorcera avec force la deuxième phase du processus de réformes structurelles et la première phase de la réforme économique a engendré une stabilité financière, économique, et des indicateurs soit au niveau de la croissance, du chômage, de l’inflation, du déficit budgétaire, du prix de change et de la balance des paiements, a affirmé l’expert économique Fakhry Al-Fekki.
L’économie pour qu’elle soit plus durable dans la période post-covid, incorpore cinq traits caractéristiques à savoir une grande résistance aux crises et dangers, une large flexibilité face aux chocs et un rapide redressement, a dit Al Fekki. L’économie doit être plus équitable par le soutien et la promotion de la protection sociale, plus intelligente en y intégrant tout ce qui relève du numérique et plus propre en devenant une économie écologique, a-t-il précisé à la MENA.
En effet, à l’annonce de la deuxième phase des réformes, le Premier ministre s’est montré très réconfortant en assurant qu’il n’y aura pas de fardeaux fiscaux imposés au citoyen dans la nouvelle phase du programme national de réforme économique et sociale. Il a surtout martelé que le citoyen devrait ressentir les fruits des réformes économiques dans cette nouvelle phase, en injectant d’énormes investissements pour améliorer les conditions de vie du citoyen égyptien lors de la prochaine phase. Et le chef du gouvernement d’indiquer que le taux de croissance de la production réelle a atteint 5,6% au cours de l’exercice fiscal 2018/2019, contre 2,9% au cours de l’exercice 2013/2014, et ce avant la pandémie de coronavirus, et le taux d’inflation a diminué pour enregistrer 4,3% en septembre 2019, après avoir atteint 34,2% en juillet 2017, le taux de chômage a baissé lors du deuxième trimestre de 2019 pour marquer 7,5%, contre 12,4% au deuxième trimestre de 2016. A noter que la valeur des réserves de change a augmenté, pour enregistrer 45 milliards de dollars en septembre 2019, tandis que le déficit budgétaire a enregistré 8,1% du PIB pour l’exercice 2018/2019, contre 11,4% au cours de l’exercice 2014/2015.
D’ailleurs, le principal axe de ce programme vise à porter la contribution des secteurs des industries de transformation, de l’agriculture et des TIC au PIB à 30-35% en 2023/2024 contre 26% en 2019/2020. Ces domaines avaient été choisis en fonction de critères précis tels la capacité à se développer rapidement et à créer une valeur ajoutée, la densité de la main-d’œuvre, la compétitivité internationale et de l’intersectorialité. Ces réformes seront soutenues par la promotion du marché du travail, l’amélioration du climat d’affaires et du rôle du secteur privé, le développement du système de l’enseignement technique et des capacités des institutions publiques par le biais de la numérisation et de la bonne gouvernance, le renforcement de l’inclusion financière et le développement du capital humain.