Par: Dr Samir Farag
(Al-Akhbar)
Un grand jour dans ma vie, alors que je faisais le tour de l’exposition égyptienne des industries défensives et militaires (EDEX 2021). J’ai ressenti de la fierté lorsque j’ai pu voir les capacités de l’Égypte à organiser cette exposition, avec une image si honorable, qui a incité le Comité international, chargé d’évaluer ces expositions militaires, à la classer parmi les dix meilleures au monde. Bien que l’Égypte ait mis un peu de retard dans la mise en place de ce type d’exposition, elle a pu les organiser en temps voulu, après avoir réussi à développer ses usines militaires, qui ont été créées par le Président Gamal Abdel Nasser, dans les années cinquante du siècle dernier.
Ces industries n’ont reçu l’attention nécessaire, qu’avec l’arrivée du Président Abdel Fattah Al-Sissi à la tête du pays. Il a placé en tête de ses priorités le développement de ces usines, dans un processus important. Il a donné un élan aux usines militaires, en leur fournissant les dernières technologies dans le développement d’armes et d’équipements, avec en plus l’expérience accumulée du combattant égyptien, de la guerre de 73, qui est inégalée par comparaison au reste du monde et par comparaison aux autres pays qui fabriquent des équipements militaires. L’exposition a fourni une excellente occasion de commercialiser des produits militaires égyptiens, qui se sont cristallisés sous deux formes : le premier réside dans les négociations sérieuses, initiées par des représentants de délégations militaires étrangères, pour acheter des armes et équipements militaires égyptiens, compte tenu de leur qualité et de leurs prix compétitifs, par rapport aux pays occidentaux, ce qui ouvre la voie aux armes égyptiennes pour avoir une place sur les marchés mondiaux, en particulier ceux des pays africains. De même, un certain nombre de pays ont exprimé leur volonté de fabriquer ces armes et équipements sur leur sol, ce à quoi je ne pense pas que l’Egypte s’opposerait, compte tenu de sa stratégie de rapprochement avec ces pays, notamment l’Afrique. Ce qui m’a le plus plu, dans cette exposition, c’était de voir des jeunes officiers des Forces armées égyptiennes, et même des étudiants des Ecoles militaires, avoir l’opportunité de se familiariser directement avec les derniers types d’armes, et de discuter de leurs technologies modernes avec des spécialistes et des exposants.
Je me suis souvenu tout de suite de l’époque où j’étais en Angleterre, ce qui m’avait permis de visiter la première exposition militaire de ma vie. Aujourd’hui, je vois comment l’exposition égyptienne EDEX a permis aux Forces armées d’apprendre facilement tout ce qui est nouveau dans ce domaine.