Le gouvernement tanzanien, en coopération avec le Centre de recherche international IGC et la Fondation internationale ODI, a accueilli Dr Rania Al-Machat, la ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, dans un atelier de haut niveau, pour bénéficier de l’expérience égyptienne dans le lancement de la plateforme nationale du programme « NWFE», peut -on lire sur Al Youm el sabi’e
Cette plateforme a été lancée lors de la conférence sur le climat COP27 pour mobiliser les investissements climatiques dans les secteurs de l’eau, de l’alimentation et de l’énergie, alors que le gouvernement tanzanien a commencé à lancer une plateforme similaire à la lumière des efforts des pays africains pour faire face au changement climatique. Ce programme adopte une approche multipartite pour donner libre cours à des investissements climatiques intelligents au niveau des trois secteurs, de l’eau, de la nourriture et de l’énergie.
Cela s’inscrit dans le cadre de la stratégie de coopération tripartite lancée par le ministère, dans le but de renforcer la coopération entre les pays du Sud pour soutenir les efforts de développement durable et l’action climatique à travers l’échange de connaissances entre pays vivant des circonstances similaires.
Dans son discours, Dr Rania Al-Machat a souligné que le succès des plateformes nationales nécessite des contributions efficaces et des partenariats constructifs entre les gouvernements, le secteur privé, les institutions internationales et les banques multilatérales de développement, ainsi que des partenariats bilatéraux. Et ce afin de fournir un financement et un soutien technique et de bénéficier des avantages comparatifs de chaque partenaire pour renforcer l’action climatique.
Elle explique que l’Egypte a lancé la plateforme du programme « NWFE», pour être un exemple pratique et mondial de plateformes basées sur le principe de « l’appropriation nationale » qui œuvrent pour encourager l’action climatique, d’autant plus que la question climatique n’est pas un problème local, mais plutôt un problème pour le monde entier. Également, cette plateforme devrait être un modèle pour les pays du continent qui souhaitent mettre en œuvre leurs ambitions climatiques.
Elle a souligné que ce qui caractérise cette plateforme c’est qu’elle ne se concentre pas uniquement sur le secteur de l’énergie, mais qu’elle place également les secteurs de l’eau et de l’alimentation en tête des priorités, car ils font partie des secteurs les plus touchés par le changement climatique.
Elle a ajouté que la coopération entre l’Egypte et la Tanzanie pour lancer une plateforme nationale sur le climat est une extension d’un partenariat vaste et étroit entre les deux pays, en particulier au niveau du secteur privé. N’oublions pas que les entreprises égyptiennes ont mis en œuvre le barrage de Tanzanie, qui contribue à fournir l’énergie renouvelable au pays.
Mme Al-Machat a aussi loué les efforts du gouvernement tanzanien qui a pris l’initiative de lancer une plateforme nationale, soulignant la volonté de l’État égyptien de fournir le soutien nécessaire à la Tanzanie, à travers l’échange d’expérience et de pratiques réussies à cet égard.