L’Égypte dispose d’une infrastructure solide et capable de répondre aux exigences de l’industrie et d’étendre les activités d’investissement dans les différents secteurs, a affirmé le vice-ministre des Finances chargé des politiques f inancières et du développement institutionnel, Ahmed Kojak, lors de sa rencontre, à Paris, avec les représentants de 20 entreprises françaises opérant dans le domaine de l’investissement direct. L’Etat s’apprête à prendre de nouvelles mesures visant à permettre au secteur privé de diriger la croissance économique de l’Egypte, a ajouté M. Kojak, cité par l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Après les changements économiques mondiaux, y compris la perturbation des chaînes d’approvisionnement en raison du déséquilibre de l’offre et de la demande mondiales après la pandémie de Covid-19, les institutions internationales ont considéré l’Egypte comme l’un des pays les plus attractifs pour les investissements étrangers, à la lumière des gros efforts déployés par le gouvernement égyptien pour stimuler le climat des affaires, a-t-il dit.
L’économie nationale capable d’absorber les chocs
Et le responsable de souligner : “Nous visons à étendre la participation du secteur privé aux activités économiques pour atteindre 50% du Produit intérieur brut (PIB) d’ici 3 ans”. Il a précisé qu’un certain nombre d’entreprises possédées par l’Etat seront introduites à la Bourse au cours de la prochaine période pour attirer davantage d’investissements du secteur privé.
M. Kojak a appelé les entreprises françaises à étendre leurs activités en Egypte et à profiter des opportunités prometteuses d’investissement et de développement, notamment à la lumière de la capacité de l’économie nationale à absorber les chocs internes et externes et à faire face avec résilience aux défis mondiaux actuels.