

Le ministère de la Santé et de la Population a célébré en cette fin de semaine la Journée mondiale contre la rage, qui se tient chaque année le 28 septembre, dans le cadre de la stratégie de l’Etat en vue d’éliminer la maladie d’ici 2030. Le porte-parole officiel du ministère de la Santé et de la Population, Hossam Abdel Ghaffar, a mis l’accent sur la nécessité d’intensifier les efforts pour lutter contre la maladie.
Il est à noter que le nombre des centres traitant les cas de morsures et des griffures a atteint 302 centres au niveau des gouvernorats de la République.A cet égard, le ministère œuvre à la formation des équipes médicales dans ces centres quant aux protocoles relatifs au traitement des cas, ainsi que la prise des mesures nécessaires pour la prévention après l’exposition à la morsure ou aux griffures.
Parmi les efforts du ministère de la Santé pour éliminer la maladie de la rage, figure la présence des vaccins et des sérums avec des quantités suffisantes, ce qui a résulté à la baisse notable des taux de « rage » au cours des dernières années. Abdul Ghaffar a aussi expliqué que les centres de traitement des cas de morsures et de griffures sont automatisés.
Dans un dépliant de sensibilisation mercredi dernier, le ministère de la Santé a expliqué que la rage pourrait être prévenue en suivant les directives suivantes : recevoir des vaccins homologués, vacciner les animaux domestiques contre la rage, éviter tout contact avec des animaux errants ou féroces.
La rage est une maladie virale qui provoque une inflammation aiguë du système nerveux, selon le ministère de la Santé, ajoutant que le vaccin antirabique est disponible gratuitement dans les hôpitaux publics et centraux, en cas d’exposition aux piqûres d’animaux.




