Par: Soha Gaafar
La star de la saison de Ramadan cette année est la série “El-Hachachine ou Les Assassins” de l’acteur Karim Abdel Aziz et du réalisateur Peter Mimi, avec un merveilleux scénario d’Abdel Rahim Kamal.
Cette série est la plus regardée, et le public est content de son interprétation politique.
La série a suscité un large intérêt depuis le début de sa diffusion durant ce mois de Ramadan. Elle a été à plusieurs reprises en tête dans des réseaux sociaux.
La série, tournée dans 6 pays, traite d’une période historique importante qui n’est peut-être pas connue de tous les téléspectateurs. L’œuvre est également considérée comme un état d’art distingué, selon la description des observateurs et des critiques qui ont loué le niveau de photographie, montage, graphisme, décoration et de bande sonore.
Une question a été posée par la presse aux créateurs arabes : «El-Hachachine» ont-ils réussi à changer le cours du drame historique arabe ?
Beaucoup s’accordent à dire que la série a réalisé un saut qualitatif dans ce domaine, notamment en termes de techniques de tournage, de qualité des combats, de leur conception et de leur tournage dans plus d’un pays et en plein air.
Le réalisateur soudanais Amjad Abu Al-Ala a fait l’éloge de l’œuvre, la décrivant comme « quelque chose qui n’a jamais été présentée dans le drame arabe, pas même à l’âge d’or du drame historique syrien».
Le critique koweïtien Abdel Sattar Naji est d’accord avec lui, affirmant que la série « est un système créatif intégré».
Naji a ajouté : “Nous sommes confrontés à une expérience exceptionnelle d’une œuvre qui représente un changement majeur non seulement au niveau du théâtre égyptien, mais aussi au niveau mondial.”
Le critique irakien Mahdi Abbas a exprimé son admiration pour le texte écrit par l’écrivain Abdul Rahim Kamal, estimant qu’il “établit une nouvelle phase dans l’histoire de l’écriture dramatique qui expose les héros et l’histoire”.
Le critique égyptien Ashraf Gharib a décrit la série comme étant «l’œuvre arabe la plus importante du Ramadan 2024 à tous les niveaux».
Gharib a confirmé que c’est l’une des séries les plus impressionnantes en termes de production, la considérant comme l’une des œuvres majeures qui redonne au drame égyptien une grande partie de son leadership.