Par: Soha Gaafar

Entre la chaleur et la douceur de sa voix et l’éclat de ses paroles, le sixième épisode de la série de projets artistiques « 100 ans de chant » a eu lieu. Ce projet, organisé en collaboration avec le ministère de la Culture, représenté par l’Opéra d’Égypte, dirigé par le Dr Alaa Abdel Salam, et la star Ali El Haggar, a célébré le nom d’une des icônes de la poésie populaire, Abdel Rahman El Abnoudy.Sur la grande scène et devant un public nombreux, El Haggar a réveillé la mémoire de la créativité lyrique arabe, alliant authenticité de l’interprétation aux valeurs de sublimité et de beauté. Il a récité des vers du Document d’Excellence qu’il a signé avec son oncle Abdel Rahman El Abnoudy, dont les œuvres représentent des jalons immortels de leur histoire artistique, mêlant sentiments d’amour, de nostalgie, de nostalgie et d’appartenance. Lors de la cérémonie, Aya, la fille d’Abdel Rahman El Abnoudi, a récité le poème « Yamna », qui explore la philosophie de la mort et de la perte. Plusieurs voix prestigieuses, dont Yasser Soliman, Ahmed Soliman et Habeeba Hatem, ont également participé à cette soirée éblouissante, interprétant une sélection de compositions d’El Khal, au cours de laquelle les frontières du rêve ont été percées. La soirée s’est conclue par « Ahlef Bismaha », avec laquelle chacun a pu interagir, scandant ses paroles passionnées dans une scène qui dressait un tableau de la nation, de ses espoirs, de ses ambitions et de la loyauté de son peuple.Le concert, mis en scène par Mahdi El Sayed et son équipe, comprenait des tableaux théâtraux et des scènes dramatiques enregistrées, projetées sur un écran en arrière-plan, suscitant admiration et éloges. L’orchestre, dirigé par le maestro Wagdy El Fouy, a également brillé dans une harmonie unique, complétant la soirée d’une manière magique qui a captivé les cœurs et élevé les esprits vers des mondes de splendeur et de rayonnement.