Dans son bureau de change et de transferts au coeur de Damas, Anas al-Chammaa attend impatiemment de pouvoir effectuer à nouveau des virements, après la levée des sanctions occidentales qui avaient isolé la Syrie du reste du monde ces dernières années, selon l’AFP.
L’annonce d’une levée des sanctions par Washington, puis par l’Union européenne, a provoqué un vent d’optimisme dans le pays où la livre syrienne s’est un peu redressée sur le marché noir, même si le chemin d’une relance économique est encore long.
“Sous les sanctions, le secteur bancaire s’est effondré, nous avons été complètement coupés du monde et réduits à l’isolement”, explique Anas al-Chammaa, 45 ans.
Durant les 14 ans de guerre civile, les sanctions occidentales concernaient toute entité traitant avec des institutions financières liées à l’ancien pouvoir.