La découverte d’Enaiposha, aussi connue sous le nom de GJ 1214 b, a marqué un tournant dans l’étude des exoplanètes.
Située à environ 47 années-lumière du Soleil, cette planète séduit par ses caractéristiques inédites et sa capacité à remettre en question les catégories établies. D’abord classée comme mini-Neptune lors de sa détection en 2009, Enaiposha est désormais considérée comme une « super-Vénus ».
Enaiposha affiche des dimensions impressionnantes avec un rayon 2,7 fois plus grand que celui de la Terre et une masse équivalente à 8,2 fois celle de notre planète. Ces chiffres placent Enaiposha entre les super-Terres et les mini-Neptunes. Mais ce qui fait la différence, c’est surtout son atmosphère épaisse. Celle-ci est constituée principalement d’hydrogène, d’hélium, d’eau, de méthane et de dioxyde de carbone, précise Armée.
On pense que l’atmosphère pourrait être particulièrement riche en eau et renfermer des métaux sous forme vaporisée. Les niveaux de dioxyde de carbone observés sont
comparables à ceux de Vénus, d’où le surnom de « super-Vénus ».
De plus, l’atmosphère se révèle plus chargée en métaux et contient moins d’hydrogène que ce qu’on imaginait au départ. Les couches supérieures, enveloppées de brume et d’aérosols, rendent les analyses spectroscopiques assez compliquées.