Depuis le mois d’août, les inquiétudes ont commencé. Les ménages s’interrogeaient sur la nouvelle année scolaire 2022-2021. S’agirait-il d’un enseignement en présentiel ou les cours seraient-ils à distance ? Serait-il question d’un système mixte entre présentiel et en ligne ? Une quatrième vague de Covid a déjà commencé, les parents redoutent que les écoles, à un moment donné, ferment leurs portes. Doit-on payer les frais de scolarité où attendre un peu ? Les familles seront-elles libres de ne pas amener leurs petits de crainte d’une infection ? La liste des interrogations est longue. Les incertitudes prennent le devant de la scène.
Payer ou ne pas payer … c’est ça la question !
Par : Dalia Hamam
Quelques jours nous séparent de la rentrée scolaire. Avec la quatrième vague de coronavirus, qui a déjà commencé tôt et la montée des contaminations jour après jour, les parents se demandent à propos des frais de scolarité et de transport : qu’est-ce qu’ils vont faire. Les préparatifs sont toujours en cours, entre achats des matériels éducatifs et les autres besoins. Quant aux frais de scolarité, les parents hésitent beaucoup, ils craignent de les payer et de faire face ensuite à des arrêts des cours et à un enseignement à distance, comme c’était le cas les deux années passées.
Un remboursement partiel ?
En effet, certaines familles ont décidé de ne payer les frais qu’après la rentrée. « Pourquoi payer de l’argent et nous ne sommes pas sûrs si les élèves vont poursuivre leurs classes à l’école ou pas ? ». Par ailleurs, il y a d’autres familles qui réclament le remboursement partiel des frais de scolarité, surtout les frais de transport. Ceci coûte une grande somme d’argent. « Jusqu’à maintenant, je suis toujours perplexe de payer les frais de transport pour mes trois enfants. Un élève paye 15 mille livres égyptiennes, pour les trois ça coûte 45 mille LE. Si le ministère décide des cours à distance en raison de l’épidémie de Covid-19, alors ces frais seront jetés par terre », a dit Marwa Adly, mère de 37 ans, avant de conclure : « Franchement, je ne sais quoi faire ».
Vaccination obligatoire
Les parents sont toujours confus. Plusieurs questions tournent dans leurs têtes. L’Etat envisage de vacciner obligatoirement les élèves de plus de 18 ans et tout le personnel du système éducatif, un objectif nécessaire pour poursuivre l’année scolaire, mais est-ce que c’est possible avant la rentrée ? « Je vis vraiment un cauchemar. Je suis mère de deux filles. D’une part, j’ai peur que les écoles ne respectent pas les mesures préventives pour éviter de nouvelles contaminations. Et d’autre part, l’école nous a exigé de payer tous les frais scolaires en plus des frais de transport », a indiqué Samah Ibrahim, mère au foyer. Certes, l’enseignement à dis- tance est jugé par certains parents comme inutile surtout avec la phase élémentaire. Le ministère de l’Education a, pour sa part, annoncé que les professeurs se sont formés pour un deuxième plan pour cette année scolaire. « Si ce plan doit être appliqué je serais tellement dépri- mée. Et c’est pour cette raison que j’hésite à payer les frais de scolarité, mais je n’ai aucun choix. », a dit Mona Abdellah, tout en assurant qu’elle va payer les deux frais : de scolarité et de transport. En effet, il y a des parents qui disent que l’enseignement à dis- tance ne coûte pas si cher. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les cours à distance ne coûtent pas moins cher que les cours en présentiel. Dans les faits, ils coûtent même plus cher, et c’est à cause des équipements nécessaires pour achever cette importante tâche
La rentrée entre rêve légal et craintes réelles
Par Walaa El Assrah
Il y a presque deux années que la rentrée scolaire a été associée à la propagation continue du Coronavirus et donc à plus de restrictions pour les enfants et les adultes. Avec l’émergence de la mutation « Delta Plus » qui affecte les enfants, les masques vont durer bien sûr. Est-ce que cela affectera négativement les enfants socialement ? Alors essayons de rendre le retour à l’école plus sécurisé pour nos chers fils et filles. “Les écoles après la pandémie ne seront plus les mêmes qu’avant”, de simples mots qui peuvent résumer l’état de l’enseignement pré-universitaire au cours de sa prochaine année académique (2021-2022), qui devrait commencer le 9 octobre pour les élèves des écoles publiques et privées. Même la vision des parents et celle des enfants ont beaucoup changé. La préparation pour la nouvelle année scolaire est aujourd’hui très différente que celle des années précédentes. Elle n’est plus liée au simple plaisir d’acheter des fournitures scolaires et de nou- veaux vêtements. Les facteurs de santé et de sécurité sont une préoccupation majeure pour de nombreux par- ents. Les masques et les gels ainsi que l’alcool sont les nouveaux invités dans les préparatifs des écoles. D’où l’on peut dire que la prépa- ration des enfants sur le plan physique et mental est un élément essentiel pour le retour à l’école en leur incul- quant un ensemble d’habitudes saines
Se laver les mains correctement
Les enfants ne font générale- ment pas attention aux choses qui les entourent et adorent les explor- er avec leurs mains. À l’école, cela peut signifier toucher et cap- turer tout ce qui attire leur atten- tion autour d’eux. L’un des moy- ens les plus efficaces pour éviter de propager ou d’attraper des germes est de se laver les mains correctement et de porter le masque régulièrement.
Maintenir l’hydratation du corps
Rester hydraté en buvant des liquides aide à prévenir la fatigue, facilite la digestion et améliore les fonctions céré- brales. Par conséquent, vous devez garder votre enfant hydraté en choisissant un groupe de bois- sons saines telles que du lait et des jus de fruits, en plus de la quantité d’eau recommandée.
Mangez des repas sains
Il faut souligner l’importance de prendre le petit déjeuner. Les élèves qui déjeunent sont plus alertes et comprennent mieux pendant les cours que ceux qui ne le prennent pas. Des repas sains donnent égale-
ment à l’enfant un corps solide capable de résister aux infections.
Un peu de plaisir
Bien que le début de l’école puisse sembler sombre, notre besoin d’attendre avec impa- tience le plaisir est encore plus important. Les enfants peuvent porter des masques pen- dant la journée, mais en dehors de l’école peut être le moment d’explorer les choses qui en valent la peine.qui en valent la peine.
Une nouvelle année scolaire au goût du coronavirus
Par : Ingi Amr
L’année scolaire doit commencer le 9 octobre. Les inquiétudes sont de retour. Il s’agit en fait de la seconde rentrée marquée par le coronavirus. Une quatrième vague de la pandémie a déjà commencé. Il est probable que le variant Delta prédomine. Le virus pourrait circuler plus vite avec la rentrée scolaire, et le variant delta est très contagieux. Pour limiter au maximum la circulation du virus, le Gouvernement cherche à convaincre le plus grand nombre à se faire vacciner. Même si les personnes vaccinées peuvent attraper le virus et le transmettre, celles-ci ont beaucoup moins de chance de développer des symptômes graves, d’être hospitalisées ou d’en décéder, et elles sont longtemps moins contagieuses. Dans les écoles, les gestes barrières, le port du masque doivent être impératifs. Les parents d’élèves jouent un rôle essentiel. Ils doivent s’engager à ne pas mettre leurs enfants à l’école, en cas de fièvre (38 °C ou plus) ou en cas d’apparition de symptômes chez l’élève ou dans sa famille. Les élèves testés positifs ou dont un membre de la famille a été testé positif, ne doivent pas se rendre à l’école.
Enseignement en présentiel ou en ligne ?
Durant l’année scolaire précédente, l’enseignement en ligne a fait des bulles. Aux yeux de nombreuses familles, les cours en ligne n’étaient pas aussi efficaces que ceux en classe. Enseignants, élèves et même parents ont eu de la peine à s’accoutumer à cette nouvelle technique. Bien qu’il ait été une solution efficace pour contenir la propagation du Covid-19, et une précaution importante pour s’assurer de limiter les possibilités de transmission du virus, l’enseignement à distance n’a pas été si bien vu. L’apprentissage à distance a en fait eu deux modalités : l’apprentissage synchrone où les étudiants assistent en temps réel à des visioconférences selon un horaire défini ; et l’apprentissage asynchrone où les cours ont lieu en différé. Les étudiants ont accès à tout moment à leurs cours. En fait, l’enseignement à distance a des avantages. C’est un type d’enseignement plus flexible. Il permet de fournir une formation en temps et lieu asynchrones. Quant aux inconvénients, notons surtout le manque d’interaction.