Afrik21 – Le Fonds souverain égyptien (Egypt Fund) signera de nouveaux partenariats financiers d’une valeur de 2,5 milliards de dollars d’ici à 2025. Les fonds permettront de construire 17 nouvelles usines de dessalement de l’eau de mer pour l’approvisionnement en eau potable des Égyptiens. Les futures installations fonctionneront via l’énergie solaire. Les initiatives en faveur de l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable n’en finissent plus en Égypte. Dans ce contexte, le pays des pharaons prévoit la construction de 17 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer. Pour mettre en œuvre cet important projet, l’Égypte, à travers son fonds souverain, ambitionne de mobiliser 2,5 milliards de dollars d’ici à 2025. À en croire Ayman Soliman, le directeur général du Fonds souverain égyptien (Egypt Fund), un appel à financement sera lancé le premier trimestre de 2022 à l’intention d’investisseurs locaux et internationaux. Les 17 stations de dessalement de l’eau de mer fourniront en tout 2,8 millions de m3 d’eau potable par jour aux populations. Les usines fonctionneront grâce à l’énergie solaire. L’idée est de réduire en même temps l’impact environnemental du dessalement dans le pays des pharaons. L’osmose inverse, le procédé de dessalement le plus courent est très énergivore. Cette surconsommation d’électricité favorise l’augmentation des tarifs d’eau potable. L’énergie solaire permettra ainsi de réduire les coûts d’exploitations des futures installations.