Visé par des appels à la démission au sein même de sa majorité, Boris Johnson bataille pour son maintien à la tête du gouvernement britannique après son mea culpa pour sa présence à une fête à Downing Street en plein confinement en 2020, selon l’AFP. La situation s’est encore compliquée jeudi après des révélations du média The Telegraph faisant état d’une autre fête à Downing Street, toujours en plein confinement, mais cette fois à la veille des funérailles du prince Philip, l’époux de la reine Elizabeth, alors que le pays était en deuil national. Déjà accablé par une série d’autres scandales, le dirigeant conservateur âgé de 57 ans avait présenté ses excuses mercredi au Parlement pour avoir participé à une fête le 20 mai 2020 dans les jardins de sa résidence officielle, affirmant avoir alors pensé qu’il s’agissait d’une réunion de travail.