Par: Ingi Amr
L’Egypte soutient la position africaine liée à divers défis environnementaux et tient à la confirmer dans divers instances mondiales et dans les processus de négociation afin de réaliser les intérêts et les priorités du continent.
Ces propos ont été prononcés au nom de la ministre de l’Environnement, par le président de l’Agence égyptienne des affaires environnementales, Ali Abou Senna, lors de la session plénière de la 10e édition spéciale de la Conférence des ministres africains de l’environnement (AMCEN) à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
M. Abou Senna a indiqué que l’Egypte appréciait les efforts déployés par le président de l’AMCEN et son équipe pour donner une impulsion à la formulation d’une position africaine unifiée dans les trois conventions de Rio (changement climatique, biodiversité et désertification), ainsi qu’aux négociations en vue de parvenir à un accord contraignant sur la pollution plastique.
Il a également souligné l’importance de la conférence sur la désertification COP16 qui se tiendra en décembre prochain en Arabie Saoudite, étant une étape importante pour mettre en évidence les priorités de l’Afrique concernant la question de la sécheresse. Car l’Afrique est convaincue de la nécessité d’attirer l’attention de la communauté internationale sur cette question, qui menace de nombreux pays du monde, y compris les pays du continent africain, et de la placer en tête de l’ordre du jour mondial.
M. Abou Senna a souligné que l’Egypte soutient la position africaine sur la nécessité de trouver un protocole sur la question de la sécheresse avec un mécanisme de financement clair pour permettre la mise en œuvre de mesures de lutte contre la sécheresse.