Le coronavirus n’est pas une simple pandémie, c’est une rude épreuve planétaire. Chaque pays a déployé le maximum d’efforts possible pour s’en sortir avec le minimum de pertes, chose qui n’est pas toujours aisée ! Évidemment, le gouvernement égyptien comme tant d’autres a mis en place maints projets et mesures pour contrer les répercussions négatives de la pandémie. Et le fruit est vraiment positif !
Déjà avant le coronavirus, le gouvernement avait mis en place un programme de réforme économique ambitieux qui a permis à l’Egypte d’une part de redresser son économie, et d’autre part, de tenir le coup face aux séquelles assez dures du coronavirus ! Un véritable pari que l’Egypte a pu gagner. Il faut reconnaître que les témoignages des institutions internationales révèlent à quel point notre cher pays a su maintenir une économie solide et flexible face au déséquilibre économique planétaire.
L’État a élaboré une stratégie globale pour améliorer le climat d’investissement et créer un environnement propice et incubateur qui encourage la communauté des affaires à développer les activités d’investissement et de production, à la lumière des politiques de réforme économique et structurelle qui ont contribué au développement des capitaux étrangers.
Offrir des opportunités d’investissement plus prometteuses et de nombreuses garanties et incitations aux investisseurs étrangers, et surmonter les défis imposés par la pandémie du coronavirus à l’économie mondiale, a affecté positivement la confiance et la vision des institutions internationales envers notre économie et ses perspectives d’avenir.
Des rapports ont souligné l’attractivité de l’Égypte pour les investissements étrangers, vu le consensus des institutions internationales, et les attentes optimistes qui continueront d’augmenter dans les années à venir, grâce à la réforme économique qui récolte ses fruits malgré les répercussions de la crise du coronavirus, révélant en même temps que l’Égypte est parmi les meilleures destinations au monde pour les investissements étrangers et en tête de liste des pays africains.
En 2020, elle représentait environ 15% du total des flux d’investissements étrangers vers le continent africain, d’une valeur de 5,9 milliards de dollars, selon la CNUCED. Et de souligner la position de l’Égypte dans le Rand Merchant Index, indiquant qu’il s’agit de la première destination des investissements sur le continent africain, continuant ainsi d’être en tête de liste des pays africains attirant des investissements dans l’indice depuis 2017.
Les rapports ont passé en revue les 10 principales destinations attractives pour les investissements en Afrique en 2020, selon l’indice Rand Merchant Bank, où l’Égypte est arrivée en première position, suivie du Maroc, puis de l’Afrique du Sud, du Rwanda, du Botswana, du Ghana, de l’Ile Maurice, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la Tanzanie.
Réforme réussie
Les rapports ont également mentionné les 10 premières destinations attrayantes pour les investissements en Afrique en 2014, selon le même indice, où l’Égypte occupait une bonne place. Selon la Banque Mondiale, l’Égypte est l’un des premiers pays à retrouver le chemin de la croissance à la suite de la pandémie de coronavirus, ce qui garantit sa capacité à faire face à de graves chocs mondiaux, ajoutant que l’expansion de la production et la découverte de gaz naturel a été le principal soutien pour faire de l’Égypte une destination attractive des investissements, en renforçant le secteur de la construction notamment dans la Nouvelle capitale administrative. Un rapport élaboré par le Conseil des ministres a indiqué qu’au cours de l’année 2020/2021, les investissements directs étrangers nets en Égypte en pourcentage du PIB étaient de 1,3 %, tandis que les investissements directs étrangers nets ont enregistré 5,2 milliards de dollars, selon les données de la Banque Centrale d’Égypte. Le rapport a suivi les attentes des institutions internationales quant à une amélioration de la proportion d’investissements directs étrangers dans les années à venir, les attentes du Fonds monétaire international concernant les investissements directs étrangers nets en pourcentage du PIB s’élevant à 2% en 2021 /2022 ; 2,5% en 2022/2023 ; et 2,9% en 2023/2024, et 3% en 2024/2025.
Le Fonds monétaire international prévoit également que les investissements directs étrangers nets enregistreraient 8,6 milliards de dollars en 2021/2022 ; 11,7 milliards de dollars en 2022/2023 ; 14,9 milliards de dollars en 2023/2024 et 16,5 milliards de dollars en 2024/2025. Dans un contexte relatif, la Banque Mondiale prévoyait que les investissements directs étrangers nets en pourcentage du PIB enregistreraient 1,7% en 2021/2022 et 1,9% en 2022/23. Pour sa part, Fitch a affirmé que la stabilité de l’économie égyptienne contribuera à attirer davantage d’investissements directs étrangers dans les secteurs non pétroliers.
Le rapport traitait de la vision des institutions internationales d’améliorer le climat d’investissement en Égypte, où Oxford Economics a confirmé que l’Égypte possède une base industrielle diversifiée qui peut être considérée comme une source d’attraction pour les investissements étrangers, en plus de son vaste marché et de sa main-d’œuvre qualifiée.
Chiffres optimistes
son côté, l’Oxford Business Group a salué la série de réformes économiques et de mesures financières et monétaires mises en œuvre ces dernières années, expliquant qu’elles ont contribué à faire de l’Égypte la première destination des investissements directs étrangers sur le continent africain et la deuxième au niveau du Moyen-Orient, de l’Afrique de l’Est et du Nord en 2019.
The Economist a déclaré aussi que les flux d’investissements étrangers vers l’Égypte, qui s’élevaient à 5,9 milliards de dollars en 2020, montraient la confiance des investisseurs à long terme, s’attendant en même temps à ce que les sources d’énergie renouvelables soient une attraction importante pour les investissements étrangers directs et soutenir la croissance de l’économie égyptienne.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a, quant à elle, annoncé la poursuite de la hausse des flux d’investissements privés et des investissements directs étrangers afin de maintenir les acquis de la croissance économique égyptienne. Alors que le Rapport sur le développement humain 2021 indiquait que l’État visait à créer un environnement stable qui renforce la confiance dans l’économie égyptienne, parallèlement aux éloges diverses institutions internationales à l’égard du succès de la réforme économique en Égypte.
L’État a tenu à prendre un ensemble de mesures stratégiques et de mesures efficaces et rapides pour assurer la reprise du marché du travail et la poursuite de la production malgré la pandémie qui a touché les plus grandes économies du monde, afin que les taux de chômage déclinent.
L’État a tenu à soutenir rapidement les secteurs touchés par la crise, tout en poursuivant la mise en œuvre de projets nationaux qui absorbent une grande quantité de maind’œuvre, et en améliorant le climat des affaires pour attirer davantage d’investissements. Cette politique a porté ses fruits en améliorant les attentes des institutions internationales concernant le taux de chômage en Égypte.
À cet égard, le Centre des médias du Conseil des ministres a publié un rapport comprenant des infographies sur la baisse des taux de chômage grâce aux opportunités d’emploi offertes par les nouveaux projets, de sorte que le nombre de personnes employées a augmenté de trois millions de personnes en 2021 après la baisse en 2020, Bouquiniste malgré la persistance de la crise du Covid-19 et les taux de chômage élevés dans le monde.
Le nombre de salariés a augmenté de 8% au deuxième trimestre 2021, puisqu’il enregistrait 27 millions de salariés, contre 25 millions au deuxième trimestre 2016, alors qu’il enregistrait pour le même trimestre environ 24,1 millions de salariés en 2020, 26 millions de salariés en 2019, 26,2 millions de salariés en 2018 et 25,7 millions de salariés en 2017.
Témoignages positifs
Dans le même contexte, la taille de la population active a connu une augmentation de 2,1% au deuxième trimestre 2021, atteignant 29,1 millions d’individus, contre 28,5 millions d’individus au deuxième trimestre 2016, alors qu’elle enregistrait pour le même trimestre en 2020 environ 26,7 millions d’individus, et 28,1 1 millions de personnes en 2019, 29 millions de personnes en 2018 et 29,2 millions de personnes en 2017.
En termes d’éloges internationaux, le rapport a suivi l’affirmation de la Banque Mondiale selon laquelle le taux de chômage en Égypte a connu une baisse avec la restauration progressive de l’activité économique et la poursuite de projets géants au cours de la crise du Covid-19, en plus de son éloge de la reprise de la participation de la population active et de l’emploi après la forte baisse à court terme due à la crise.
Le Fonds monétaire international a, pour sa part, indiqué que les taux de chômage se sont redressés après juin 2020 en raison de la poursuite de la mise en œuvre de réformes et de politiques fortes, malgré les effets négatifs du coronavirus.