Si le spectre du coronavirus a eu un impact négatif sur les soirées des Egyptiens, cette année, le risque est plus au moins écarté. Suivez les directives du gouvernement et restez vigilants : gardez votre masque et votre gel hydroalcoolique et distancez-vous, mais ne manquez pas le programme très succulent que Le Caire ou d’autres villes égyptiennes peuvent vous proposer. Le Fonds de développement culturel relevant du ministère de la Culture a préparé cette année des mets assez denses et copieux pour ceux qui adorent les escapades nocturnes.
Cette année, il propose un programme riche et variée qui redonnerait des couleurs à votre horizon. En effet, après le succès de la saison ramadanesque, le Fonds de développement culturel a annoncé sur sa page Facebook un retour en pompe.
– Si vous êtes amateur de danse de tannourah (danse de la jupe), il y a un spectacle qui vous attend le jeudi 26 mai à Qobat Al-Ghouri (Dôme d’Al-Ghouri) à la rue Al-Azhar. Le spectacle haut en couleur et saveur est présenté par la troupe Réda des arts populaires. – La Maison Al-Séheimi propose chaque vendredi gratuitement un spectacle d’Aragouz et de marionnettes à 19h tout au long du mois de mai. La maison Al-Séheimi se situe à la ruelle Al-Darb Al-Asfar qui découle de la rue Al-Moezz. – Dimanche 15 mai à 18 heures, le centre Ibd’aa à l’Opéra du Caire tient une soirée culturelle à l’occasion de la publication de l’ouvrage « Extraits du théâtre chinois contemporain ». Il s’agit d’un ouvrage qui présente 8 pièces de théâtre traduites par une pléiade de jeunes traducteurs. Ce projet – mis en place avec l’Organisme général des Palais de la Culture, vise d’une pierre deux coups : former une nouvelle génération de traducteurs tout en étendant les ponts de communication entre les cultures.
