Si le spectre du coronavirus a eu un impact négatif sur les soirées des jeûneurs, cette année, le risque est plus au moins écarté. Suivez les directives du gouvernement et restez vigilants : gardez votre masque et votre gel hydro-alcoolique et distanciez-vous, mais ne manquez pas le programme ramadanesque cairote.
Le Fonds de développement culturel relevant du ministère de la Culture a préparé cette année des mets assez denses pour ceux qui adorent les escapades nocturnes. Cette année, il propose un programme riche et varié qui redonnerait des couleurs à votre horizon.
La troupe El-Nil à la Maison El-Séheimi : Si vous êtes amateur de musique populaire, alors, n’hésitez pas à vous rendre dimanche 24 avril- 23 Ramadan à la Maison El-Séheimi pour assister à un spectacle haut en couleur et en saveur avec la troupe El-Nil pour les instruments musicaux populaires. Cette escapade vous permettra de faire d’une pierre deux coups. D’abord, vous aurez la chance de redécouvrir cet univers, ensuite, vous aurez une autre chance : explorer la maison El-Séheimi, un joyau architectural et historique. Vous pourrez revenir évidemment dans la journée faire la visite de la maison El-Séheimi et quitter notre univers matériel pour un autre plus doux en tout cas.
Le concert de la jeunesse arabe : Toujours le dimanche 24 avril-23 Ramadan, vous pouvez évidemment vous rendre au palais de l’émir Bachtak et assister à un concert de chant animé par la troupe musicale de «La jeunesse arabe». L’émir Bachtak était lui-même un prince Mamelouk qui a construit ce palais devenu de nos jours un musée de grande renommée et un lieu magique pour la tenue des activités ramadanesques ou autres.
La poésie soufie à la Maison d’Al-Set Wassila : Si vous êtes en quête d’une ambiance spirituelle et soufie, vous avez donc rendez-vous ce soir dimanche 24 avril – 23 Ramadan à une soirée poétique à la Maison d’El-Set Wassila.
La maison d’El-Set Wassila, l’une des maisons antiques qui fut construite en 1646 selon le style ottoman, est située dans la région d’El-Baténéya, précisément à la rue Atfet El-Eini, à quelques mètres de la Mosquée d’Al-Azhar. Jadis, elle était en ruines, mais grâce aux efforts déployés, elle s’est transformée en un chef-d’œuvre. En effet, elle est devenue aujourd’hui «La maison de la poésie arabe», un centre de créativité relevant du Fonds de développement culturel.