Par Abdel Razek Tawfik
Al-Gomhouriya
Je crois que les peuples sont devenus plus conscients du risque d’atteinte à «l’Etat» et à ses institutions et des fausses promesses de liberté et de luxe qui ne sont que des rêves et des outils de déception pour les peuples qui se lamentent sur leurs sorts et qui condamnent les conspirateurs contre leurs patries, affirme Abdel Razek Tawfik dans un article publié par le quotidien Al-Gomhouriya.
Le mois de janvier porte dans ses replis une multitude de mémoires tragiques qui ont emmené les rêves des peuples en un meilleur avenir vers le chaos et la destruction. La conspiration visait à détruire des pays moyennant des ambitions de liberté, de démocratie et de vie luxueuse. Les répercussions de cette conspiration ont porté atteinte aux intuitions nationales, à la sécurité et à la stabilité (…)
En Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen et Somalie, les gens vivaient en sécurité et en stabilité (…) mais la manipulation de la conscience et la conspiration contre les pays pour réaliser des intérêts et des agendas a mené à la chute des Etats et à la faiblesse des institutions (…)
Nous posons une question aux peuples qui ont payé la facture de la conspiration et n’ont obtenu que le chaos : est-ce que les conspirateurs ont tenu leurs promesses ? (…)
La vérité est que le printemps arabe était une conspiration diabolique et un stratagème des puissances qui ont désiré détruire les pays (…) l’Occident conspirateur a réussi à duper les peuples et les séduire par la liberté présumée, la démocratie mensongère et le luxe faussé (…)
« Faites attention à vos patries et à vos pays » avait déclaré le Président Al-Sissi. Déclaration qui constitue un message et un conseil à suivre. « C’est le peuple qui protège notre pays ; ni l’armée ni la police ». C’est une phrase révélatrice qui jette la lumière sur la conscience des peuples vis-à-vis de ce qui se déroule à l’intérieur et ce qui est planifié à l’extérieur. Ainsi la prise de conscience est l’arme la plus puissante qui préserve les peuples contre les mensonges, les conspirations et les slogans faussés de liberté et de démocratie (…)
La leçon amère de janvier 2011 doit être gravée dans la mémoire des peuples. Il faut rejouer les scènes pour se rappeler les catastrophes et comparer les phases pré et post conspiration ; pour ne pas oublier ; pour que les nouvelles générations saisissent la leçon (…)