L’hiver approche en Europe et le Président russe Poutine a annoncé qu’il stopperait l’exportation du gaz vers l’Europe si elle ne paie pas en rouble, indique le grand écrivain Farouk Gouéda dans un article publié par Al-Ahram.
Il parait que Poutine veut faire une escalade en utilisant la carte du gaz de façon plus violente en liant le gaz au rouble surtout que l’Europe ne pourra pas supporter un hiver sans gaz. Une telle décision aurait plusieurs conséquences comme une flambée des prix de tous les produits commençant par les carburants, passant par l’électricité et les denrées alimentaires.
Si Poutine prend cette décision et bloque le gaz en hiver, ce sera le début d’un nouveau round de batailles peut-être plus violentes qui toucheront à d’autres pays. Batailles où des armes, que le monde n’a jamais vues, pourraient être utilisées, surtout que l’armée russe n’a pas annoncé tous les types d’armes qu’elle possède.
Reste une question importante : qui supportera le plus les fardeaux économiques ? Est-ce que l’Europe supportera la pénurie de gaz et la flambée des prix ? La crise sera-t-elle plus grande dans des pays comme l’Allemagne et l’Italie ?
Si le gaz constitue une crise, la sécheresse des rivières constitue une autre qui a causé un recul de la production agricole.
La crise est grave et la solution semble difficile voire impossible car la guerre pourrait se prolonger et imposer d’énormes fardeaux sur tout le monde.
La crise ne menace pas tel ou tel pays mais c’est l’Europe toute entière qui payera la facture. La Russie payera aussi. Si les batailles se calment, les fardeaux qui menacent tout le monde vont demeurer surtout si l’affrontement se prolonge.
Poutine ne cèdera pas et n’admettra pas une défaite. Les USA et l’Europe misent sur le temps et la lutte de l’armée ukrainienne. Rien n’est garanti. C’est pourquoi toute prévision de l’avenir est erronée.
Les guerres commencent mais personne ne sait quand exactement elles prendront fin..