Avec tout artiste, les outils les plus ordinaires peuvent prendre forme, couleurs et vie. C’est justement la mission que s’est fixée Mohamed Gamal, jeune architecte de 23 ans. Ses amis le baptisent « Jimmy Gami » (Jimmy est le surnom donné à Gamal en Egypte et Gami vient de l’art de l’origami qu’il adore et dans lequel il excelle). Ses débuts étaient à l’âge de neuf ans lorsqu’il a découvert l’art de l’origami en classe. Cet art le fascine et c’est un coup de foudre immédiat.
« Un camarade de classe est arrivé en classe avec une œuvre en origami. Je dois reconnaître qu’à partir de ce moment ma vie a changé. J’ai commencé à visionner des vidéos YouTube pour apprendre cet art. Mes études d’architecture m’ont beaucoup aidé et m’ont donné la chance de connaître les dimensions des objets », a-t-il dit. Et le jeune artiste de renchérir : «Je suis surtout influencé par les œuvres des artistes européens et sud-américains. Tout travail doit être fait sur trois étapes : la conception, la préparation du papier et ensuite le collage. Mon œuvre la plus difficile à exécuter était celle de superman ».
A noter que le mot ORIGAMI est le regroupement de deux mots japonais : «ORU» qui signifie « plier» et « KAMI » qui signifie « Papier ». Si c’est un mot japonais qui est utilisé mondialement pour parler de l’art du pliage du papier, ce n’est pas un fait du hasard ! Le Japon est le pays de l’origami. Le Japon est le pays qui a le plus développé cette technique pour l’élever au rang d’art et de véritable tradition, a-t-il indiqué. L’origami est un art qui nécessite peu de matériel si ce n’est un bon papier. Pour réussir de beaux origamis, il est très important de choisir un papier adapté et de qualité. Un beau papier à origami va garantir le réalisme du modèle. Le papier doit garder le pli (Oubliez les papiers mous qui ne marquent pas) et ne pas se fragiliser (Le calque doit par exemple être évité, car il aura tendance à casser).