La Géorgie de Willy Sagnol, novice à l’Euro, a créé une des plus grandes surprises de l’histoire de la compétition avec une victoire contre le Portugal (2-0), mercredi, qui l’envoie en huitièmes de finale face à l’Espagne.
Une clameur de tous les diables a accompagné le coup de sifflet final, avec les héros à terre, et les vaincus en colère, à l’image du capitaine Cristiano Ronaldo, le regard noir.
Le Petit Poucet du tournoi a choqué la Seleçao, déjà qualifiée et fortement remaniée au coup d’envoi, et envoyé au paradis ses bruyants supporters, venus représenter les 3,7 millions de leurs compatriotes, selon l’AFP.
L’ancienne république soviétique sera au rendez-vous des huitièmes contre la “Roja”, son jeu soyeux et ses trois étoiles européennes, dimanche.
Les stars Khvicha Kvaratskhelia et Georges Mikautadze, les deux seules de l’effectif, ont mis au tapis un ogre portugais en faisant un festin des rares miettes offensives.
L’ailier de Naples et l’attaquant de Metz ont profité des bévues commises par le jeune défenseur Antonio Silva, coupable d’une mauvaise passe en retrait sur l’ouverture du score et d’un pénalty sur le deuxième but.
Mikautadze a envoyé le ballon dans le bon tempo et le bon espace à “Kvara” qui a marqué d’une frappe croisée du gauche après une minute et trente secondes (2e, 1-0).
Le Napolitain, superstar de sa sélection à 23 ans, a fêté son but d’une glissade sur les genoux à la Ronaldo, son idole, devant le virage de ses supporters, chauffés à blanc, comme la couleur de leur maillot.