L’Angleterre du capitaine Harry Kane s’avançait vers Wembley avec l’appui de ses supporters et la conviction que son heure était venue, un demi-siècle après son dernier titre, mais l’incroyable Danemark voulait jouer les trouble-fête, hier mercredi à Londres en demi-finale de l’Euro.
La sélection des “Three Lions”, jamais sacrée en Championnat d’Europe, a gravi sans encombre chaque marche la menant jusqu’au dernier carré, sans encaisser le moin-dre but et en s’appuyant sur un binôme offensif enfin d’attaque, avec Raheem Sterling et Kane aussi complices que décisifs.
“On est à deux matches d’un trophée, mais le plus important est de rester concentré sur demain, sur nous, sur ce qu’on sait faire et ça devrait nous suffire pour aller au bout”, avait glissé mardi le capitaine “HurriKane” (jeu de mot avec ouragan).
Dans leur jardin de Wembley, où environ 60.000 personnes étaient attendues, les Anglais esperaient enfin briser le plafond de verre des demi-finales sur lequel ils ont buté en 1968 et en 1996, la dernière fois déjà à domicile face à l’Allemagne aux tirs au but.
“On a vaincu tant de malédictions ou de barrières psychologiques que je sens que le groupe prend ça juste comme le prochain défi à relever”, s’étaient avancé Gareth Southgate, sélectionneur d’une équipe gonflée par son sans-faute au premier tour, le triomphe contre la Mannschaft (2-0) en huitièmes et la balade face à l’Ukraine (4-0) en quarts.
Le demi-finaliste du Mondial-2018 esperait dépoussiérer l’armoire à trophées de l’Angleterre, sevrée de médaille dorée depuis la Coupe du monde 1966 remportée à la maison contre la RFA par la bande de Gordon Banks, Bobby Charlton et Geoffrey Hurst.