La participation du président Abdel Fattah Al-Sissi au sommet du G20 à New Delhi renforcera les négociations engagées par les pays membres du groupe pour trouver un consensus mondial en faveur de la lutte contre les changements climatiques et à l’appui des efforts des pays en développement pour s’adapter aux changements climatiques, ont affirmé des experts internationaux, à l’Agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Les discussions engagées lors de la COP27 tenue à Charm El-Cheikh étaient constructives, ont dit ces experts, soulignant la nécessité de prendre appui sur les résultats de cette conférence dans la COP28 prévue aux Emirats arabes unis fin 2023.
La participation d’Al-Sissi au sommet du G20 jettera la lumière sur les dossiers du changement climatique, l’Egypte étant présidente actuelle de la COP27; la coopération et l’entente internationales sont nécessaires pour parvenir à des accords contraignants sur le climat et sur l’octroi de fonds faciles et de la technologie aux pays en développement les plus touchés, a dit un expert indien en matière d’écologie et de climat.
Un autre expert indonésien a fait savoir que l’Egypte avait efficacement contribué, pendant la COP27, à rapprocher les points de vues des pays riches et de ceux en développement, ajoutant que ces derniers, notamment ceux qui se trouvent en Afrique, étaient les plus affectés par les changements climatiques bien qu’ils n’en soient pas responsables.
Un climatologue brésilien a lui mis en garde contre le fait que de nombreux pays dans le monde faisait face aux catastrophes naturelles, en raison des changements climatiques telles que les inondations, la sécheresse et la désertification.
Un expert mexicain en écologie et en climat a fait remarquer que les engagements des pays riches concernant les aides financière et technologique aux pays en développement affectés par ces changement demeuraient lettres mortes, appelant à concrétiser ces promesses, au vu des dangers énormes qu’affrontent les pays du monde, notamment ceux les plus pauvres.