Les Hongrois départagent lors de primaires inédites à partir de samedi les candidats de l’opposition, qui fait front commun pour tenter de battre le chef honni du gouvernement sortant Viktor Orban aux législatives en avril prochain. Portés par des municipales prometteuses en 2019 et des sondages favorables, six partis allant de la gauche aux nationalistes ont décidé de s’allier. Car “malgré les clivages idéologiques”, le “tout sauf Orban” l’emporte sur les autres considérations, estime l’analyste Daniel Mikecz, du groupe de réflexion Republikon.
Les différentes formations sont unies par leur détestation du premier ministre souverainiste de 58 ans, coutumier des bras de fer avec Bruxelles sur les migrants ou la question des LGBT+, qu’ils accusent de dérive autoritaire et de corruption, selon l’AFP.