
Si avant nos 40 ans rimaient avec famille nombreuse, boulot, et vie bien tranquille sur le chemin de la maturité, désormais, avoir 40 ans ressemble à tout autre chose.
Plus que jamais, avoir 40 ans, c’est la fleur de l’âge pour les femmes qui – après avoir passé 10 ans à essayer de se construire – prennent enfin le temps de profiter. 40 ans, c’est le nouveau 30 ans ? La preuve !
- On est enfin autonome
L’entrée dans la vie professionnelle se fait de plus en plus tard : diplôme à 22 ans, passage obligé par les longues périodes de stages et/ou de contrats précaires… si avant, une carrière était en général plutôt bien entamée à 30 ans, il faut aujourd’hui attendre la quarantaine pour décoller. Du coup, on acquiert aussi son indépendance financière de plus en plus tard. Ce qui implique qu’on peut vivre en coloc à 30 ans… alors qu’à 40 ans, à priori, on a enfin fini de rembourser son prêt étudiant et on peut arrêter de demander aux parents d’arrondir ses fins de mois. C’est le bon moment pour devenir propriétaire.
- 40 ans, l’âge parfait ?

On a passé les galères pratiques de la trentaine : s’installer, gagner sa vie, jongler entre boulot, enfants…) sans pour autant connaître encore les angoisses existentielles de la cinquantaine. En effet, avant, la « middle life crisis » (crise du milieu de vie) se faisait vers 40 ans pour les femmes, mais désormais, c’est plutôt vers la cinquantaine qu’elles envoient tout balader. À 40 ans, libérée de la pression parentale, des galères professionnelles… on s’affirme, et on ose ! C’est l’image de la quadra décomplexée, qui bosse, a payé sa maison et conservé l’envie de faire des soirées pyjamas avec ses copines. C’est le bon moment pour profiter de ce qu’on a, sortir et penser à soi.
« Il y a vingt ans, la quarantaine était l’entrée dans la vieillesse, on attendait tranquillement de devenir grand-mère. Aujourd’hui, la femme de 40 ans se sent encore belle, jeune et, cerise sur le gâteau, elle s’est débarrassée de tous ses complexes. La vie lui appartient. Elle a profité de sa trentaine pour construire son foyer, s’installer dans sa vie professionnelle, apprendre à gérer les deux. À 40 ans, elle est enfin rodée. Elle a compris les rouages du système et elle n’est qu’à la moitié de sa vie. »