L’Egypte a exposé ses efforts déployés dans les dossiers d’autonomisation des femmes égyptiennes et de la parité des sexes.
Sous l’égide du Président Abdel Fattah Al-Sissi, d’innombrables efforts ont été réalisés au cours des dernières années.
Dr Maya Morsy, présidente du Conseil National de la Femme (CNF) et cheffe de la délégation égyptienne, a prononcé un discours lors de la séance d’ouverture de la 66e Session de la commission de la condition féminine des Nations Unies (CSW66) autour du thème : « L’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes », qui se tient du 9 au 25 mars, selon la page officielle Facebook du Conseil National de la Femme.
Dr Maya Morsy a souligné que l’Égypte est l’un des pays les plus touchés par les répercussions négatives du changement climatique, malgré sa contribution très limitée à ces répercussions. Sa contribution aux émissions thermiques mondiales n’est que de 0,6% selon les statistiques.
« C’est l’aboutissement d’efforts et de politiques nationaux accélérés pour préserver l’environnement en reconnaissance de l’importance de cela pour faire progresser le développement durable, dans le but d’atteindre l’obligation d’assurer un niveau de vie décent des citoyens en particulier. Tout cela révèle l’engagement de l’Égypte pour les conventions internationales, et surtout que la Constitution égyptienne stipule que « toute personne a droit à un environnement sain et que sa protection est un devoir national, et que l’État s’engage à adopter les lois nécessaires pour les préserver et assurer l’utilisation rationnelle des ressources naturelles », a-t-elle indiqué.
Dr Maya a expliqué qu’à la lumière des effets du changement climatique sur les femmes, en particulier en ce qui concerne leur santé, leur sécurité alimentaire et leur niveau de vie décent, l’Égypte a pris de nombreuses mesures sérieuses pour mettre en œuvre un modèle de développement durable à cet égard. Et la présidence du CNF d’ajouter : « L’Égypte a créé son Conseil national pour le changement climatique dirigé par le Premier ministre, le gouvernement comprend un ministère de l’Environnement, dirigé par une femme, et il existe une unité pour les femmes dans l’agence des affaires environnementales, et une unité pour l’égalité des chances dans la structure du ministère de l’Environnement travaillant en étroite coopération avec le Conseil National de la Femme ».
La Stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques à l’horizon 2050 a été récemment lancée, a-t-elle en outre souligné.
La cheffe de la délégation égyptienne a ajouté dans son allocution que le gouvernement égyptien a adopté de nombreuses initiatives, programmes et projets visant à promouvoir l’adaptation et à atténuer les effets du changement climatique en tenant compte de l’autonomisation des femmes. En effet, les femmes ont été sensibilisées aux initiatives rurales et aux méthodes agricoles respectueuses de l’environnement, de même qu’une initiative a été lancée pour initier les femmes aux moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Récemment, l’État a lancé l’initiative « Une vie décente », le plus grand programme de développement de l’histoire de l’Égypte et du monde, ce programme prend en compte les dimensions environnementales et les normes de durabilité, et comprend l’allocation de 800 milliards de livres à 58 millions de citoyens dont 50% de femmes, ainsi que le lancement du projet national de développement de la famille égyptienne. Ce projet vise également à améliorer la qualité de vie du citoyen égyptien et de la famille et ses allocations s’élèvent à environ 2,9 milliards de livres, tout comme l’initiative présidentielle pour la santé des femmes a atteint 23 millions de citoyennes.
Dr Maya Morsy a passé en revue la vision égyptienne concernant le thème sur la femme, l’environnement et le changement climatique, et qui repose sur 7 piliers fondamentaux: travailler sur des méthodes qui prennent en compte les besoins des femmes pendant le processus d’adaptation et d’atténuation des répercussions du changement climatique, renforcer l’efficacité des femmes et leur participation active aux étapes de la gouvernance environnementale, et bénéficier des opportunités d’emploi des femmes pendant le processus de transition environnementale équitable vers l’économie verte, la consommation rationnelle et l’économie bleue dans le cadre des objectifs de développement durable. En plus de s’attaquer aux impacts sanitaires et sociaux et aux implications de la dégradation de l’environnement sur les femmes, promouvoir la sensibilisation et le changement de comportement sur les questions relatives aux femmes et au changement climatique, promouvoir la production de données et la connaissance des sujets des femmes, de l’environnement et du changement climatique, appliquer les principes d’autonomisation des femmes et prendre en compte leurs besoins pendant le processus de financement du changement climatique.
La cheffe de la délégation égyptienne a conclu en soulignant l’engagement du gouvernement égyptien à poursuivre ses efforts déterminés pour lutter contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes égyptiennes dans divers domaines.
Dr Maya Morsy a invité tous les participants à la 66ème session de la commission de la condition féminine des Nations Unies à participer à la 27ème session de la Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, que l’Egypte abritera en novembre prochain à Charm El-Cheikh.