Le Caire a attiré l’attention avec un succès remarquable pour la première édition du Festival du drame du Caire. Prouver une fois de plus qu’elle est bien la capitale de l’art, et que le soft power égyptien, même s’il s’estompe, reste flamboyant de créativité. Le festival, dans sa première édition, ou “expérimentale”, comme l’illustre l’habile artiste égyptien Yehia El-Fakharani, président du festival, a honoré un grand nombre de vedettes et vedettes du drame égyptien, et ceux qui travaillent dans l’industrie de la télévision, que ce soit devant de ou derrière la caméra.
Ce qui est remarquable dans la cérémonie d’honneur, c’est la forte présence de stars de premier rang en Égypte et dans le monde arabe, ainsi que l’élégance et l’éclat remarquables des stars du tapis rouge, bien que le festival n’appartienne pas à ceux qui ont des budgets énormes, en plus de sa nature professionnelle plus que la publicité commerciale, ce qui en fait la valeur la plus élevée du produit artistique, au détriment des équations marketing.
La seule preuve en est la spontanéité des réactions sur les visages des stars gagnantes, ce qui nie le soupçon de compliments, en plus de l’éligibilité de la plupart des noms et des œuvres gagnantes, même s’il existe un différend sur certaines désignations ou feuilletons, mais le plus grand consensus était sur le mérite acceptable.
Parmi les prix officiels du festival figuraient Kamila Abu Zekry, remportant le prix du meilleur réalisateur pour la série “Baltoo’ Al-Rouh”, l’artiste Rahma Ahmed, remportant le prix de la meilleure actrice émergente, Nour Khaled Al-Nabawi, meilleur acteur montant, Nada Moussa, meilleure actrice dans un second rôle, et Riad El-Khouly, meilleur acteur dans un second rôle, et Menna Shalaby, meilleure actrice pour la série “Batloo Al-Rouh”, et Ahmed Amin, meilleur acteur pour “Ghamm Island”.
Ce moment humain qui incarnait la valeur de reconnaissance était destiné aux artistes qui ont pu s’éloigner des projecteurs en raison de leur âge ou des conditions de production, au premier rang desquels : Amal Rizk, Abdullah Musharraf, Awatif Helmy, Fadia Okasha, Qais Abdel Fattah et Fikri Sadiq, Mustafa Demerdash, Muhammad Farid, Nadia Shukri, Naji Saad et Naim Issa.
Si le festival ne présentait pas autre chose que ces beaux clichés avec l’apparition de ces noms sur scène, dans une scène d’honneur qui ne se reproduira pas, et peut-être que ce regard sera le dernier pour certains d’entre eux, alors il serait fier de lui… et des festivaliers vraiment : “Vous nous avez rendus heureux !”