
La première mondiale arabe de « Il était une fois à Gaza », le dernier long métrage des réalisateurs palestiniens de renom Tarzan et Arab Nasser, a marqué un moment fort du 46e Festival international du film du Caire ( FIFC) et a suscité un accueil enthousiaste du public.
Avant la projection, le film a été chaleureusement présenté par une pléiade de personnalités du monde créatif et de l’industrie.
La première a attiré un parterre impressionnant de célébrités et d’icônes culturelles.
Après la projection, le public a été invité à une séance de questions-réponses animée avec les réalisateurs Arab et Tarzan Nasser, rejoints par l’acteur Majd Eid, au cours de laquelle ils ont discuté de l’histoire, des thèmes et du processus créatif du film.
« Il était une fois à Gaza », qui se déroule à Gaza en 2007, raconte l’histoire captivante de Yahya, un jeune étudiant qui se lie d’amitié avec Osama, un restaurateur charismatique au grand cœur. Ensemble, ils commencent à vendre de la drogue tout en livrant des sandwichs falafels, mais ils sont bientôt confrontés à un policier corrompu et à son ego démesuré.
Le film a été présenté en avant-première mondiale au 78e Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard, où il a remporté le prix de la mise en scène. Depuis, il a été projeté dans plus de 20 festivals internationaux, répartis dans plus de 10 pays, dont Varsovie, Thessalonique, São Paulo, Rome et Toronto, où il a fait l’ouverture du Festival du film palestinien de Toronto.
Lors de sa tournée des festivals, le film a reçu des critiques dithyrambiques, notamment de la part de Clotilde Chinnici de Loud And Clear Reviews, qui l’a qualifié de « nécessaire et remarquable », et de William Mulally de The National, qui l’a décrit comme « un puissant hommage à la résilience palestinienne ».
Coproduction internationale franco-palestinienne, allemande et portugaise, avec le Qatar et le Royaume hachémite de Jordanie, le film réunit une distribution prestigieuse, dont Nader Abd Alhay, connu pour son rôle de Sami dans FARAH, disponible sur Netflix. Ramzi Maqdisi (GHOST HUNTING, prix du meilleur documentaire à la Berlinale), Majd Eid (HOLY SPIDER, film primé à Cannes) ; le directeur de la photographie Christophe Graillot (RIDE ABOVE) et la monteuse Sophie Reine, récompensée par le César du meilleur montage pour son travail sur LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE.
Le film est réalisé par les frères Nasser, sur un scénario coécrit avec Amer Nasser et Marie Legrand.
Tout au long de sa production, le film a bénéficié du soutien d’institutions prestigieuses.
… Et le film libanais DEAD DOG, en avant-première au public arabe

Le film libanais « Dead Dog » de Sarah Francis a connu un succès retentissant lors de sa première mondiale arabe au 46e Festival international du film du Caire, dans le cadre de la compétition Horizons.
La réalisatrice Sarah Francis elle-même, ainsi que la productrice Lara Abou Saifan et les actrices Shirine Karama et Nada Waked, étaient présentes à la première.
Après la projection, une séance de questions-réponses avec l’équipe du film a été organisée, suscitant l’enthousiasme du public.
Dans ce film, Sarah Francis explore les derniers soubresauts d’une relation. Aida se rend en voiture dans les montagnes libanaises et ouvre la porte d’une maison familiale vide. Seul Walid, son mari, qui vit à l’étranger depuis des années, ne s’attend pas à la trouver là. Réunis temporairement dans le même lieu, ils font face à l’état de leur vie, ensemble et séparément. Reste-t-il quelque chose à sauver ? « Dead Dog » est une analyse nuancée d’un mariage qui respire et se décompose simultanément.
L’affiche traduit parfaitement le sentiment que quelque chose cloche sous la façade tranquille de leur relation ; Aida contemple l’horizon à perte de vue, tandis que Walid se repose doucement dans ses bras.
DEAD DOG sera prochainement présenté au Festival du film libanais en France, au Festival international du film de la province de Buenos Aires, au Festival du film de São Paulo et au Festival du film de Sarajevo.
« Avec un rythme visuel apaisant, l’artiste libanaise Sarah Francis raconte une histoire en apparence ordinaire et banale ; pourtant, sous cette surface, qui pourrait sembler tout aussi anodine, se cache un monde de ruptures, de confusions, d’ennui, de déceptions, d’oppression et de désirs refoulés ou étouffés », écrit Nadim Jarjoura pour Al Araby.




