Le Conseil supérieur des Antiquités a achevé les travaux de restauration et de maintenance d’un nombre d’établissements antiques de la ville historique d’Al-Pharma, dans le gouvernorat du Nord-Sinaï, s’inscrivant dans le cadre du projet de développement du Sinaï.
“Ce projet s’inscrit dans la vision de l’Etat pour développer les sites archéologiques dans le Sinaï, faisant partie d’un projet global de développement de cette région, afin d’améliorer le statut historique et touristique du Sinaï, et sauvegarder le patrimoine de l’Egypte”, a déclaré M. Chérif Fathi, ministre du Tourisme et des Antiquités.
Les travaux de restauration ont eu lieu du fait de l’importance de la ville d’Al-Pharma étant un site archéologique et historique remarquable ayant joué un rôle central dans de différentes époques de l’histoire égyptienne, a pour sa part indiqué M. Mohamed Ismaïl Khaled, Secrétaire général du Conseil supérieur des Antiquités.
Mohamed Abdel Badie, chef du secteur des antiquités égyptiennes au Conseil suprême des antiquités, a expliqué que les travaux de restauration comprenaient le renforcement d’un certain nombre d’éléments archéologiques importants dans la ville d’Al-Pharma, notamment les murs, les tours et les portes de la forteresse d’Al-Parma qui se prolonge sur une surface estimée à 80 000 mètres carrés. Outre les vestiges du bâtiment du cheikh de l’époque romaine, le bain sud romain, les ruines de l’église occidentale de style rotonde – un rare exemple d’architecture chrétienne du Ve siècle après J.-C. – ainsi que l’église sud, l’une des églises archéologiques les plus importantes de la ville, s’étendent sur une superficie estimée à 80 000 mètres carrés.
Les travaux comprenaient également la restauration minutieuse des linteaux sculptés découverts dans le temple de Zeus Cassius, dans le cadre d’un plan intégré visant à préserver les caractéristiques artistiques et architecturales du site.
Abdallah Sukkar, directeur de la conservation dans le Nord-Sinaï, a noté que les travaux de restauration ont été effectués selon les méthodes scientifiques les plus récentes, avec des examens et des analyses précis des matériaux de construction d’origine, afin de garantir l’utilisation de matériaux compatibles qui préservent le caractère archéologique et l’originalité architecturale de chaque élément archéologique.