L’Organisation internationale du travail prévoit que le nombre global d’heures travaillées en 2021 se situera 4,3% en dessous des niveaux d’avant la pandémie, alors qu’elle l’estimait à -3,5% en juin, boursorama avec média services. La nouvelle édition de l’Observatoire de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le Covid-19 publiée le mercredi 27 octobre montre que l’impact sera sensiblement plus important que celui qui avait été estimé auparavant. L’OIT prévoit en effet que le nombre global d’heures travaillées en 2021 se situera 4,3% en dessous des niveaux d’avant la pandémie (quatrième trimestre 2019). Cela constitue une révision significative par rapport à la prévision de l’OIT publiée en juin, qui était de -3,5%. “La trajectoire actuelle du marché du travail est marquée par une reprise stagnante, avec l’apparition de risques majeurs de détérioration, et par de grands écarts entre économies développées et économies en développement” , a commenté le directeur général de l’OIT, Guy Ryder. “De manière spectaculaire, on constate que c’est la disponibilité inégale des vaccins et des capacités de relance budgétaire qui alimente ces tendances et il faut absolument corriger cela au plus vite”, a-t-il souligné. Le rapport montre que les heures de travail dans les pays à revenu élevé et à revenu intermédiaire supérieur ont eu tendance à enregistrer une reprise en 2021, alors que les pays à revenu intermédiaire inférieur et les pays à faible revenu continuaient de subir de larges pertes. Dans les différentes parties du monde, l’Europe et l’Asie centrale ont connu les pertes les plus faibles en heures travaillées en comparaison aux niveaux d’avant la pandémie (-2,5%) .