Les eurodéputés se prononcent sur deux motions de censure visant Ursula von der Leyen, sans menace réelle pour la présidente de la Commission européenne, mais signe de crispations au sein du Parlement européen, selon l’AFP.
Ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de la faire tomber.
Elles reflètent cependant une défiance envers la présidente de la Commission et testent la solidité de sa coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et la droite (PPE).
Une première tentative de censure venue de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet mais cela avait été l’occasion pour le camp dit pro-européen d’exprimer une série de critiques.
Depuis, “on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer lors d’un débat lundi dans l’hémicycle.
La gauche et le centre reprochent à Ursula von der Leyen, et plus largement à la droite dont elle est issue, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite et de détricoter les lois environnementales.
“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, lui a lancé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.