Un accord bilatéral de 1966 prévoyait une suspension au cas où le survol de la Russie serait affecté. Or, les Russes et les Européens se sont réciproquement interdit leurs espaces aériens après l’invasion de l’Ukraine en février 2022, une contrainte à laquelle les avions chinois ne sont pas soumis. Paris et Pékin négocient la remontée en cadence de leurs liaisons aériennes après le Covid-19,
un dossier compliqué par la guerre en Ukraine alors que le secteur touristique français veut retrouver les prodigues touristes chinois. “Il y a des discussions robustes entre les gouvernements français et chinois sur un accord bilatéral. Nous devons attendre la conclusion de ces négociations”, a expliqué Philippe Pascal, directeur financier du Groupe ADP, lors de la présentation des résultats du gestionnaire des aéroports parisiens.
En jeu: la remontée du rythme des liaisons aériennes entre la France, première destination touristique mondiale, et la Chine, deuxième économie du globe, sur fond d’intérêts divergents entre Air France et d’autres entreprises françaises. Plus de 110 rotations
par semaine existaient entre les deux pays avant la pandémie, selon Philippe Pascal, un marché partagé
entre Air France et quatre compagnies chinoises.