Pour les salaires, pour la paix ou encore pour une Europe “plus protectrice”: après la forte mobilisation unitaire de l’an dernier contre la réforme des retraites, les cortèges syndicaux du 1er mai portaient des revendications diverses, selon l’AFP.
Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a recensé plus de 265 rassemblements et manifestations en France.
Parmi les premiers cortèges à s’élancer, celui de Marseille a réuni environ 3.000 personnes, selon la police, sous un ciel gris, derrière une banderole proclamant: “Mobilisés pour la paix et le progrès social”. A Rennes, la manifestation a attiré 1.400 manifestants, selon la préfecture, tandis qu’à Nantes, ils étaient entre 4.000 et 5.000, a constaté un journaliste de l’AFP. Vers midi, de premières dégradations avaient lieu, avec une vitrine de banque cassée.
A l’approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs responsables politiques étaient de la partie, comme le numéro un du PCF, Fabien Roussel qui a défilé à Lille, disant vouloir “mettre la question sociale au cœur des élections européennes”.
A Saint-Etienne, la tête de liste du PS et de Place publique Raphaël Glucksmann a été empêché de rejoindre le cortège après des jets de peinture et des invectives de quelques dizaines de militants. “Je désapprouve totalement l’expulsion”, a affirmé le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur X. A Paris, la manifestation devait s’élancer à 14h00 de la place de la République vers la place de la Nation. Dans une unité assez large, puisque la CFDT et l’Unsa allaient en être avec la CGT, FSU et Solidaires. Mais contrairement à l’an dernier où les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) avaient défilé ensemble contre la réforme des retraites, il n’y a pas de mot d’ordre national interprofessionnel.