Les oiseaux des villes et des champs voient leurs populations s’effondrer à cause des activités humaines, alertent des scientifiques, soulignant la nécessité de pratiques agricoles plus vertes.
Entre 1989 et 2019, des ornithologues bénévoles ont suivi l’évolution des populations de 123 espèces d’oiseaux les plus communes en France, via le programme de Suivi temporel des oiseaux Communs (STOC), car elles constituent un bon indicateur de l’état de la nature.
Des oiseaux familiers des villes, comme les hirondelles ou les moineaux friquet sont “en fort déclin”, selon l’AFP. En cause: “l’artificialisation toujours plus forte”, la pollution et les rénovations de bâtiments qui les privent de cavités où nicher.
Plus globalement “cette faune si familière est en fort déclin : -28% d’oiseaux en moins depuis 1989”.
La situation est pire pour les oiseaux des milieux agricoles, comme “l’alouette des champs et les perdrix, qui ont perdu près du tiers de leurs effectifs en 30 ans”.
En forêt, la situation est moins mauvaise avec une baisse des effectifs de 10% en 30 ans.