• L’attaquant argentin de Marseille Dario Benedetto est exclu contre Paris lors du classique français disputé au Parc de Princes
Du jaune à foison, du rouge à gogo : une avalanche de cartons s’est abattue cette saison sur Marseille et les suspensions qui vont avec ont été un problème récurrent pour les entraîneurs du club, à l’image de Jorge Sampaoli, privé d’Alvaro et Caleta-Car samedi contre Lorient. “On est l’équipe la plus cartonnée du Championnat (de 1ère division de France de football). C’est le cas avec moi et c’était déjà le cas sans moi, avant”, avait déploré André Villas-Boas au mois de décembre, au micro de l’AFP. Et c’est toujours un peu le cas depuis le départ du technicien portugais. En cinq matches disputés depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli, l’OM a en effet récolté dix avertissements et une exclusion pour arriver à l’étourdissant total de 85 cartons jaunes et dix cartons rouges en 32 matches de Ligue 1.
Personne n’a pris autant de rouges, personne n’a pris autant de jaunes, et le club provençal est logiquement dernier, et de très loin, au classement du fair-play. Au mois de décembre, après avoir fait appel en vain contre le carton rouge reçu par Pape Gueye à Rennes, l’OM avait diffusé sur les réseaux sociaux une série de graphiques censés montrer que le club était non seulement plus sanctionné que les autres, mais surtout plus sévèrement arbitré, avec une proportion de cartons par fautes plus important que la moyenne. Mais la tendance ne s’est pas inversée et le casier des Marseillais, défenseurs notamment, s’est encore alourdi, avec notamment 12 avertissements en 27 matches pour Alvaro, quatre jaunes et un rouge en 15 matches pour Balerdi ou huit avertissements et une exclusion, la semaine dernière à Montpellier, pour Caleta-Car.