Marine Le Pen, réélue sans surprise hier dimanche à la tête du Rassemblement national, bat le rappel de ses militants réunis en congrès à Perpignan pour la présidentielle, après une défaite aux régionales qui a généré des questionnements,rapporte l’AFP.
Elle s’est dite devant la presse “extrêmement combative et déterminée” et pas du tout “découragée” pour la présidentielle. “Je n’ai pas de doutes sur ce qui est nécessaire de faire pour la France”.
“Rien n’est perdu, il y a encore un chemin” vers la victoire, avait assuré dès samedi le numéro deux du parti Jordan Bardella, très applaudi et devenu dimanche le “premier vice-président” du parti.
Il sera amené à ce poste à remplacer en septembre Marine Le Pen à la tête du parti le temps de la campagne.
Le maire de Perpignan Louis Aliot, qui convoitait aussi cette fonction, a été nommé viceprésident tout comme le maire d’Hénin-Beaumont Steeve Briois.
Marine Le Pen, réélue à 98% à la tête du parti, a affirmé devant la presse que sa ligne de rassemblement “était parfaitement validée” par les nouvelles instances, présentées dimanche, qu’elle a voulu “féminiser” et ouvrir à des “personnalités d’ouverture” comme l’ex-LR Jean-Paul Garraud, qui a pris sa carte au RN et entre au bureau exécutif (direction) du parti.