Johannesburg, 21 février – L’Égypte a réaffirmé son engagement en faveur des priorités des pays en développement lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, qui s’est tenue en Afrique du Sud. Représentant le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, l’ambassadeur Abou Bakr Hefny Mahmoud, vice-ministre des Affaires étrangères, a prononcé un discours au nom de l’Égypte lors de la session plénière de cette deuxième et dernière journée de travaux.
Soutien aux priorités africaines et accès au financement
Le vice-ministre a salué la présidence sud-africaine du G20, soulignant que ses priorités reflètent les intérêts des pays en développement, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 pour le développement de l’Afrique. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération internationale pour accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
Parmi les mesures essentielles évoquées figurent l’amélioration des mécanismes d’accès au financement pour les pays en développement, y compris à travers des initiatives comme l’échange de dettes contre des actions en faveur de la lutte contre le changement climatique. Il a également mis en avant l’importance des technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour relever les défis économiques et sociaux.
Face aux défis mondiaux : un appel à la coopération
Abou Bakr Hefny Mahmoud a également souligné les défis croissants auxquels le monde est confronté, notamment la montée du protectionnisme et des politiques unilatérales. Il a plaidé pour un renforcement du multilatéralisme et de la coopération internationale afin de faire face à ces menaces.
Le diplomate égyptien a insisté sur le rôle du G20 dans la réforme du système financier mondial, notamment pour garantir aux pays en développement un accès plus équitable aux financements. Il a mis en garde contre le dilemme auquel ces États sont souvent confrontés, contraints de choisir entre la lutte contre le changement climatique et la poursuite du développement durable.
Une participation active de l’Égypte au G20
Enfin, il a évoqué la nécessité d’une réforme des institutions financières internationales et des banques de développement multilatérales, afin d’assurer une gestion plus équitable de la dette et d’éviter une nouvelle crise mondiale.
L’invitation de l’Égypte à participer aux réunions du G20 tout au long de la présidence sud-africaine, qui se poursuivra jusqu’en novembre 2025, témoigne de son rôle croissant sur la scène internationale et de son engagement en faveur d’un développement mondial plus équilibré.