Amr Gabal est un décorateur. Il a fait des études d’architecture. Habitant au Caire, il a laissé la ville le hanter au point de faire revivre ses moindres détails et traits à travers son flash de caméra. Son métier c’est de faire vivre le culte du beau et de la splendeur. Un métier qu’il exécute avec beaucoup de passion, mais qui apparemment inspire ses photographies. Ses talents sont nombreux notamment la photographie et le dessin. Gabal a assuré au Progrès Egyptien qu’en tant que décorateur, il a eu l’occasion de travailler dans plusieurs pays du monde. Dans tous ces pays, il a eu la chance de découvrir des lieux différents et parfois pittoresques. Ainsi, a-t-il cherché à les enregistrer à travers ses lentilles. Tout a commencé à sa douce enfance. Ses parents l’ont initié à plusieurs arts dont la musique, le dessin et bien évidemment la photographie.
Avec le temps, il commence à prendre part aux compétitions de l’Organisme général des Palais de la Culture et du ministère de la Jeunesse et des Sports. Ces lieux étant de vrais incubateurs des jeunes talents. Prenant part aux expositions des Palais de la Culture, Gabal décide petit-à-petit d’améliorer ses outils pour parvenir à une quasi-perfection. Il reconnaît tout de même que nul n’est parfait et que l’artiste déploie des efforts continus en vue de développer ses out[1]ils. Selon lui, le processus de développement a toujours un début, mais jamais de fin. Si la musique, il a préféré en faire un loisir, la photographie s’est accaparée de ses sens et elle est devenue sa vraie passion, voire même sa raison de vivre. Gabal a été influencé par plusieurs artistes, courants et écoles artistiques et de photographies, mais celle qui préfère le plus c’est l’école réaliste.
Parmi ses œuvres les plus proches à son cœur figurent les photographies du palais d’Al-Sakkakini, au centre-ville du Caire. Son rêve : enregistrer via sa caméra les lieux splendides en Egypte et peu connus à l’étranger. L’Egypte est véritable[1]ment riche en lieux mythiques qui méritent d’être montrés au monde entier. La vraie difficulté c’est de pouvoir faire parvenir ses images au plus grand nombre de personnes dans le monde. Evidemment, l’Internet et les réseaux sociaux l’aident, mais il souhaite aller plus loin.