L’addiction aux jeux vidéo est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une maladie depuis 2018 .
L’OMS définit le trouble du jeu vidéo comme « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se
caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur
d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de
répercussions dommageables», met en garde le site parents.fr.
Lorsqu’il y a une addiction, le temps consacré à cette passion peut aller au-delà d’une trentaine d’heures hebdomadaires.
Cependant, la durée de jeu est loin d’être le seul critère qui permet de déterminer qu’il existe une addiction.
Un comportement addictif comme le trouble du jeu vidéo entraîne l’activation de neurones dits dopaminergiques. Ceux-ci
libèrent en effet de la dopamine, qualifiée d’hormone du bonheur, du bien-être. L’adolescent joue alors plus souvent et
plus longtemps pour éprouver toujours autant de plaisir.
Comment agir ? Le dialogue est essentiel. L’idée n’est pas de diaboliser les jeux vidéo ni de faire culpabiliser son enfant. On
évite d’interdire totalement les jeux vidéo. On peut toutefois réduire progressivement sa pratique. En tant que parent, on peut aider à contrôler le temps passé sur ces jeux vidéo car l’adolescent addict en est incapable par lui-même.