Les soldats israéliens se sont retirés hier lundi du complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza après deux semaines d’opérations, laissant derrière eux d’immenses destructions et des cadavres dans ce plus grand hôpital du territoire palestinien assiégé et meurtri par près de six mois de guerre, rapporte l’AFP.
Alors que ce conflit entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël continue de faire rage, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé la mort d’au moins 60 personnes en majorité des civils dans les bombardements nocturnes israéliens sur la petite bande de terre palestinienne menacée de famine.
En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été opéré dimanche soir “avec succès” d’une hernie selon son bureau, alors qu’il est défié depuis deux jours dans la rue par des milliers de manifestants qui réclament sa démission et la libération des otages israéliens retenus à Gaza.
Toujours en territoire israélien, la police a annoncé hier lundi avoir arrêté dans le sud où elle vit la sœur du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, “soupçonnée d’avoir des contacts avec des agents du Hamas”.
Bâtiments détruits, calcinés ou aplatis, rues jonchées de décombres et de grosses monticules de sable. Des images de l’AFP montrent un paysage de dévastation dans le complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza (nord) pris d’assaut le 18 mars pas l’armée après avoir accusé des chefs du Hamas de s’y être cachés.
Lundi, elle a annoncé son retrait après avoir “achevé” ses opérations au cours desquelles elle a tué plus de 200 “terroristes”.
Un journaliste de l’AFP et des témoins sur place ont vu des chars et des véhicules s’en retirer, sous le couvert des tirs d’artillerie et des frappes aériennes.